Gaz. Le Maroc futur exportateur en Afrique
Le marché gazier africain est en plein développement. De nouveaux entrants totalisent plus que 80% des réserves de cette ressource. Le Maroc fait partie de la liste et pourrait devenir un grand exportateur de gaz en Afrique, selon une ONG américaine.
« Le Maroc pourrait devenir un grand exportateur de gaz en Afrique », révèle un nouveau rapport publié par « Global Energy Monitor ». L’ONG américaine note que 84% des nouvelles réserves en pré-production sont situées chez les nouveaux entrants sur le marché du gaz en Afrique notamment le Mozambique, le Sénégal, la Tanzanie, la Mauritanie, l' Afrique du Sud, l'Éthiopie et le Maroc. Ces nouvelles réserves totalisent plus de 5137,5 milliards de mètres cubes (bcm).
Actuellement, le Maroc dispose de réserves de gaz estimées à 39 milliards de mètres cubes. De son côté, la Mauritanie dispose de 574 milliards de mètres cubes, dont une partie provient de réserves conjointes avec le Sénégal, qui sont estimées à 566 milliards de mètres cubes. D’ici 2030, le rapport prévoit que la production de gaz en Afrique devrait augmenter d’un tiers. Il s’attend aussi à ce que les nouveaux entrants accélèrent le développement du gaz à court terme et estime que le Mozambique, la Mauritanie, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie représentent à l’avenir plus de la moitié de la production de gaz en Afrique d’ici 2038. Néanmoins, l’ONG souligne la réalisation des projets dans les pays africains nécessite des investissements estimés à 329 milliards de dollars qui permettront l’extraction du gaz et le déploiement d’infrastructures appropriées pour l’exportation.
Dans un entretien publié fin décembre 2022, le PDG de la société britannique Sound Energy, chargée de l’exploration pétrolière et gazière au Maroc), Graham Lyon avait confirmé ce constat. Selon lui, « le Maroc dispose d’une grande richesse de réserves de gaz naturel, et que cela l’aidera à atteindre l’autosuffisance, et même à passer à l’exportation de gaz vers les marchés internationaux ». Il a ajouté aussi que le Royaume dispose d’importantes réserves de gaz naturel estimées à plus de 20 trillions de pieds cubes en mettant l’accent sur le rôle clé que jouera la champ de Tendara dans l’atteinte des objectifs escomptés
Actuellement, le Maroc dispose de réserves de gaz estimées à 39 milliards de mètres cubes. De son côté, la Mauritanie dispose de 574 milliards de mètres cubes, dont une partie provient de réserves conjointes avec le Sénégal, qui sont estimées à 566 milliards de mètres cubes. D’ici 2030, le rapport prévoit que la production de gaz en Afrique devrait augmenter d’un tiers. Il s’attend aussi à ce que les nouveaux entrants accélèrent le développement du gaz à court terme et estime que le Mozambique, la Mauritanie, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie représentent à l’avenir plus de la moitié de la production de gaz en Afrique d’ici 2038. Néanmoins, l’ONG souligne la réalisation des projets dans les pays africains nécessite des investissements estimés à 329 milliards de dollars qui permettront l’extraction du gaz et le déploiement d’infrastructures appropriées pour l’exportation.
Dans un entretien publié fin décembre 2022, le PDG de la société britannique Sound Energy, chargée de l’exploration pétrolière et gazière au Maroc), Graham Lyon avait confirmé ce constat. Selon lui, « le Maroc dispose d’une grande richesse de réserves de gaz naturel, et que cela l’aidera à atteindre l’autosuffisance, et même à passer à l’exportation de gaz vers les marchés internationaux ». Il a ajouté aussi que le Royaume dispose d’importantes réserves de gaz naturel estimées à plus de 20 trillions de pieds cubes en mettant l’accent sur le rôle clé que jouera la champ de Tendara dans l’atteinte des objectifs escomptés