LGV. Le modèle marocain, un exemple pour les pays asiatiques
Le succès d'Al Boraq intéresse les asiatiques.

La grande vitesse ferroviaire est très développée en Asie mais de manière inégalée. Les retardataires veulent franchir le pas. Et pour le spécialiste du transport à la banque asiatique de développement Bertrand Goalou, le modèle marocain pourrait être un exemple à suivre. 



«Le modèle marocain dans le secteur de la très grande vitesse est très intéressant pour certains pays asiatiques», juge le spécialiste du transport à la banque asiatique de développement Bertrand Goalou.

Selon lui, le développement de la grande vitesse est très disparate en Asie. Si la Chine, le Japon ou encore la Corée ont démarré tôt leurs projets de lignes à grande vitesse, d’autres pays comme l’Inde, l’Indonésie et le Thaïlande accusent beaucoup de retard. Ils comptent par ailleurs franchir le pas et Goalou, confie à l’Observateur du Maroc et d’Afrique que les études sont en cours pour développer la grande vitesse dans les pays concernés. Ce professionnel qui pilote les activités du transport ferroviaire à la banque précitée, reste par ailleurs convaincu que l’expérience marocaine dans le domaine est riche en enseignements et peut être un bon exemple à suivre.



.

Selon lui, au Maroc, cette ligne est un succès sur tous les volets. Il cite d’abord le succès commercial avant de mettre l’accent sur l’impact sur la restructuration du pays, la réduction des distances entre les villes et surtout l’impact socio-économique (opportunités pour l’éducation, accès à l’emploi...).

Si le professionnel insiste autant sur l’expérience marocaine, c’est parce qu’il estime qu’il y a des similitudes entre le Maroc et ces pays asiatiques. Et souligne aussi que la dimension verte est capitale. «Al Boraq utilise de l’énergie à partir des sources renouvelables. Cela est très important parce que non seulement on propose des conditions de mobilité améliorée mais on va contribuer à l’atteinte des objectifs des différents accords internationaux comme celui de Paris et les objectifs de développement durable des Nations Unis », conclut Goalou.