Affaires Pegasus. Le gouvernement Sanchez barre la route aux «spéculations sur le Maroc»
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez

Des preuves. C’est ce que réclame le gouvernement espagnol, comme son homologue marocain, dans l'affaire du supposé espionnage par utilisation de Pegasus. Faute de quoi, il ne s’agit que de vaines spéculations ayant été systématiquement rejetées.  

Comme un serpent de mer, l’affaire Pegasus refait surface en Espagne, avec une nouvelle tentative de mouiller le Maroc émanant encore une fois, de certains «amis» du Royaume au sein du parlement européen. EFE montre que cette tentative a été stoppée net.

L’agence de presse Espagne rapporte que des sources gouvernementales espagnoles ont insisté pour qualifier de «simple spéculation» toute tentative d’accuser un pays tiers de l'espionnage supposé avec le système Pegasus de membres du gouvernement espagnol dont le président du gouvernement espagnol lui-même, entre autres.


«Sur quelle base ?», se sont interrogées les sources d’EFE. Pour bien montrer la vacuité des accusations, elles sont fait référence aux enquêtes menées par l'Audiencia Nacional à la suite d'une plainte du ministère public espagnol. On le sait, toutes ces enquêtes ont conclu à l’absence de preuves.

Par ailleurs, concernant les reproches de manque de collaboration du gouvernement espagnol exprimés par les eurodéputés-accusateurs, les mêmes sources rappellent que les membres de la commission qui se sont rendus en Espagne, lundi et mardi, avaient été informés de l'agenda des membres de l'exécutif, notamment la célébration en le Congrès du débat sur la motion de censure.

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