Madrid. Zoom sur "la malheureuse bagarre" entre des policiers espagnols et des joueurs péruviens
La bagarre a soudainement éclaté entre policiers et joueurs...

Avant son match contre le Maroc, la sélection péruvienne a eu un malencontreux affrontement avec des éléments de la police espagnole. La Razón revient sur cet incident.

Avant leur match contre la sélection marocaine, plusieurs joueurs péruviens en sont venus aux mains, lundi soir, avec des agents de la police espagnole assurant leur sécurité. Cet incident a même conduit à l’arrestation du gardien de but de la sélection péruvienne Pedro Gallese. Ce dernier a été transféré dans un poste de police après avoir été dénoncé par un agent.

Gallese a été ensuite libéré sans inculpation, selon les autorités péruviennes. Le gardien a quitté les locaux de la police libérés après 03h00 et a été transféré à nouveau à l'hôtel où séjournent ses coéquipiers.

L'ambassade et le consulat du Pérou en Espagne ont assisté les membres de leur Équipe nationale impliqués dans l’altercation avec la police espagnole.

De son côté, le ministère péruvien des Affaires étrangères a indiqué que son pays «demandera des clarifications sur les faits aux autorités concernées.»

L’incident est survenu lorsque certains joueurs de la sélection péruvienne ont dépassé le périmètre de sécurité en voulant saluer les fans qui se trouvaient devant les portes de l'hôtel NH Collection Eurobuilding. Cette information a été rapportée par des sources policières et des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux la confirment.

Les agents de l'Unité d'intervention policière (UIP), plus connue sous le nom de police anti-émeute, ont sommé les joueurs concernés à regagner leurs places, en vain. Des bousculades ont alors éclaté suivies d’échange de gifles entre policiers et joueurs.



Dans les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir que Pedro Gallese, Álex Varela et Yoshimar Yotún faisaient partie des footballeurs impliqués dans l’altercation, avant d’être calmés par la police.

Des sources de la Fédération péruvienne de football (FPF) consultées par EFE qualifient l'incident de «déroutant.



Le Syndicat unifié de la police espagnole qualifie l'altercation de «malheureuse» et défend les agents de police. «Nos collègues travaillent pour assurer la sécurité des joueurs des délégations étrangères. Le sport doit servir à donner l’exemple de bonne conduite et non d'actes violents.



Le Pérou affronte le Maroc ce mardi lors d'un match amical qui se déroule à partir de 19h30 (GMT) au stade Cívitas Metropolitano.



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