L’administration pénitentiaire épingle Amnesty
La DGAPR réfute catégoriquement les accusations de Amnesty

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) vient de démentir les allégations de Amnesty international concernant des cas de torture dans les prisons marocaines. La DGAPR accuse l’organisation de parti pris et de propager des mensonges sans fondement. 



Dans une mise au point datant du 29 mars 2023, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti les allégations du dernier rapport d’Amnesty International. Ces dernières concernent des cas de torture dans la prison de Tiflet dont celui du prisonnier (L.H.), condamné dans le cadre des événements criminels de Gdim Izik.

« Comme à son habitude, Amnesty International fait montre de partialité lorsqu’il s’agit du Royaume du Maroc. Sans prendre la peine de vérifier les informations et les faits auprès des départements, des administrations concernés ou des institutions nationales chargées de la défense des droits de l’homme, l’organisation se joint à la propagande des ennemis de l’intégrité territoriale marocaine et propage un ensemble de mensonges dénués de toute vérité», fustige la DGAPR dans sa mise au point.

Quant aux « prétendues violences » subites par le détenu L. H., la DGAPR assure que ce dernier « n’a jamais fait l’objet d’aucune agression de la part du personnel de l’établissement pénitentiaire ». « Ce prisonnier jouit, comme tout autre détenu, des droits prévus par la loi régissant les prisons marocaines », conclut, avec fermeté, la mise au point.