DGAPR : Un fonctionnaire épinglé pour maltraitance d’un prisonnier
L'enquête été ouverte suite aux plaintes de maltraitance de la part d'un prisonnier

Un fonctionnaire de la prison locale de Loudaya à Marrakech a été déféré devant le conseil disciplinaire suite à des plaintes de maltraitance d’un prisonnier, indique vendredi la Délégation Générale à l'Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR).



La Délégation Générale à l'Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) ne prend pas les plaintes des prisonniers à la légère. D’après un communiqué de la DGAPR, rendu public ce vendredi, un fonctionnaire de la prison locale de Loudaya à Marrakech, a été déféré devant le conseil disciplinaire. « Pour prendre les mesures nécessaires à son encontre conformément à la loi », note le communiqué.

Ces mesures ont été prises suite à des plaintes de maltraitance d’un prisonnier, ajoute la même source. La DGAPR explique « que suite à des informations publiées dans la presse et après avoir reçu des plaintes au sujet d’un cas de maltraitance d’un pensionnaire par un fonctionnaire à la prison locale de Loudaya à Marrakech, une commission centrale a été dépêchée à l’établissement pénitentiaire pour enquêter à ce sujet ».

Après audition des parties concernées et le recours aux enregistrements des caméras de surveillance, « le fonctionnaire accusé a été déféré devant le conseil disciplinaire pour prendre les mesures nécessaires à son encontre conformément à la loi », explique la DGAPR. Réaffirmant son attachement à garantir le respect des droits des pensionnaires des établissements pénitentiaires, cette dernière assure agir avec fermeté contre tout traitement portant atteinte à leur dignité.

En début de semaine, la Délégation a démenti les allégations de Amnesty international concernant des cas de torture dans les prisons marocaines. Ces dernières concernent en particulier le cas du prisonnier (L.H.) condamné dans le cadre des événements criminels de Gdim Izik. Dans une mise au point datant du 29 mars 2023, la DGAPR a accusé Amnesty International de partialité et de propager des mensonges sans prendre la peine de vérifier les faits et les informations auprès des institutions concernées.