«Shlomo». L’acteur Mohammed Marouazi signe son premier long métrage sur le vivre-ensemble
Dans Shlomo, Mohammed Marouazi traite avec beaucoup de sensibilité la question du vivre-ensemble.

Installé au Canada, l'acteur marocain Mohammed Marouazi passe derrière la caméra et réalise son premier long métrage « Shlomo », une comédie dramatique sur la tolérance et le vivre-ensemble visant à promouvoir l'harmonie et la coexistence entre différentes cultures, religions et ethnies au Maroc.

Actuellement en phase de repérage, notamment dans la ville de Larache, le film racontera l’histoire de Shlomo, qui devra être incarné par le comédien franco-tunisien Michel Boujenah, un vieil homme de confession juive vivant dans un vieux quartier de la ville, qui au moment de sa mort, plongera son entourage dans un dilemme kafkaïen. Il faut dire que le chapelet, le tapis de prière et le coran retrouvés chez lui sèmeront le doute quant à la religion qu’il pratiquait au moment de sa mort.

Sans compter son index levé au ciel, qui laisse à supposer qu’il aurait récité la chahada... Une question se pose alors, doit-il être enterré dans un cimetière juif ou musulman ?

Au côté de Shlomo, dont le souhait était d’être enterré au Maroc, son pays, se dresse plusieurs personnages dont le destin s’entrecroise. Si Mohammed, gardien de voitures et ami de Shlomo, ou David, le fils de ce dernier qui a, lui, préféré vivre au Canada, ou encore Imad, son meilleur ami interprété par l’humoriste maroco-canadien Rachid Badouri.

«Le Maroc, pays multilingue où l’arabe, le tamazight, le français et l’espagnol sont couramment parlés, est depuis des siècles un brillant exemple de coexistence pacifique et de respect mutuel entre ses citoyens», confie Mohammed Marouazi. «ce film est une leçon de vie pour moi, et je suis fier de le présenter comme mon premier long-métrage en tant que cinéaste» conclut l’acteur marocain.