Tourisme. Pas de croissance sans infrastructures
Le développement du secteur touristique nécessite la mise en place des infrastructures adéquats.

Au Maroc, booster le secteur touristique nécessite de mettre en place un ensemble de mesures d'accompagnement visant à améliorer les infrastructures et la logistique dans différents domaines. Détails…



« Pour favoriser la croissance du secteur touristique national, il est essentiel de mettre en place un ensemble de mesures d'accompagnement visant le développement des infrastructures et la logistique à la fois dans le domaine du transport aérien, de réhabilitation des ports d'accueil, ou au niveau du renforcement du réseau ferroviaire », indique le chef du gouvernement Aziz Akhannouch en réponse à une question centrale à la chambre des conseillers sur la politique nationale du tourisme.

Dans le secteur de l’aérien, Akhannouch note le gouvernement s'est efforcé de mobiliser tous les efforts pour améliorer le programme de vols, à partir de la dernière saison estivale. La preuve : Royal Air Maroc a mis en place une offre de six millions de sièges sur 80 liaisons aériennes à travers différents continents. La compagnie a également développé un produit unifié permettant une réduction de 20% du prix total des billets à destination des MRE, en plus d'un ensemble d'autres facilités pour leur permettre de se rendre dans leur pays dans les meilleures conditions. Akhannouch met l’accent également sur le lancement de 48 liaisons aériennes exceptionnelles pour accompagner la période estivale avec l'allocation d'environ 300 millions de dirhams dans le cadre d'accords de partenariat entre l'Etat, les autorités et les compagnies aériennes pour accompagner le renforcement des liaisons aériennes avec les différentes agences. «Le gouvernement continue de développer des projets d'infrastructures aéroportuaires », insiste le chef du gouvernement rappelant que le conseil d'administration de l'Office national des aéroports a approuvé, en mars dernier, l'attribution d'un budget de 4,8 milliards de dirhams, pour la poursuite des travaux au niveau des aéroports de Rabat-Salé et de Tétouan, et le lancement des études architecturales et techniques liées aux futurs projets d'extension de nombreux aéroports.

Ports et routes, les travaux se poursuivent

Au niveau de la réhabilitation des nouveaux ports, Akhannouch fait savoir que le gouvernement poursuit les travaux de construction du port atlantique de Dakhla avec un investissement de 12,65 milliards de dirhams, qui devrait jouer un rôle important dans la dynamisation du tourisme dans les provinces du sud et l’accompagnement du développement économique et social de la région. La construction du port de Nador avance à grands pas aussi pour enveloppe de 12 milliards de dirhams. Pour le chef du gouvernement, ce projet structurant du bassin méditerranéen contribuera à la revitalisation du secteur du tourisme à l’échelle nationale.

Sur le volet renforcement du réseau routier et ferroviaire, Akhannouch annonce que le gouvernement a achevé les études relatives aux projets d'extension du réseau de lignes à grande vitesse reliant les villes de Marrakech et d'Agadir, et s'emploie également à poursuivre la finalisation des études liées au projet de liaison ferroviaire port de Nador et l'achèvement de l'autoroute Tiznit-Dakhla.