Soudan. Le désastre touche les soins de santé

Selon le directeur régional de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la Méditerranée orientale, Dr Ahmed Al-Mandhari, seuls 16 % des établissements de santé fonctionnent encore dans la capitale Khartoum.

«En chiffres, environ 61 % des instituts médicaux de Khartoum ont cessé de fonctionner en raison des attaques militaires directes, de l'occupation militaire de ces instituts et du licenciement de leur personnel. 23 % des hôpitaux de Khartoum fonctionnent partiellement, et 16 % fonctionnent à plein régime. Telle est la situation sanitaire au Soudan, en particulier dans les zones de conflit.» a déclaré le Dr. Ahmed Al-Mandhari.

Avant que les coups de feu éclatent, la capitale comptait plusieurs hôpitaux principaux parmi lesquels le grand hôpital universitaire, l'hôpital saoudien, un hôpital pédiatrique et l'hôpital du Sud. Aujourd’hui, ces options sont réduites.

«De nombreuses personnes actives et formées dans le secteur des soins de santé fuient le Soudan... De nombreuses ONG et non-ONG se retirent en raison d'attaques directes. C'est un véritable désastre », a ajouté Ahmed Al-Mandhari.