Mohamed Mehdi Bensaid : «Le patrimoine préhistorique du Maroc appartient à toute l'Humanité»
Dans une interview accordée à Science et Avenir intitulée « Le Maroc, un musée archéologique à ciel ouvert », le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid rappelle que les récentes découvertes archéologiques dans le Royaume continuent d’affirmer la portée universelle du patrimoine préhistorique du Maroc.
« Au-delà des origines marocaines ; - qu’il s’agisse du plus ancien Homo sapiens au monde au plus vieil ADN d’Afrique, en passant par la plus ancienne parure du genre humain ; - ce patrimoine appartient à toute l’Humanité », a affirmé Mehdi Bensaid dans un entretien au magazine français "Science et Avenir - La recherche" qui consacre dans son numéro du mois de mai un article au Royaume sous le titre "Le Maroc, un musée archéologique à ciel ouvert ».
Pour le ministre : « Mettre en valeur ce patrimoine, le faire connaître au plus large public, aux élèves, aux jeunes et à toutes les autres catégories d'âge est une priorité pour nous au ministère »,
M. Bensaid a rappelé la découverte « décisive » du plus ancien Homo sapiens au Maroc, notant qu’elle a non seulement confirmé que le plus ancien du genre humain a vécu au Royaume, il y a de cela 300.000 ans, mais a aussi permis de rajouter une pierre à l’édifice de l’histoire de l’Homo sapiens.
La découverte au Maroc du plus ancien ADN d’Afrique datant de plus de 15.000 ans, signifie, quant à elle, que le métissage et la diversité culturelle du Maroc datent de bien longtemps, a précisé M. Bensaid.
Pour ce qui est de la découverte "exceptionnelle" de la plus ancienne parure du monde à Bizmoune (région d’Essaouira), fabriquée à partir de coquillages marins, et datant de 150.000 ans, le ministre a expliqué que « pour la première fois de son histoire, l’Homo sapiens fabrique une parure non pas à des fins utilitaires ou de survie, mais pour servir d'ornement, pour susciter le respect ou l'admiration de ses pairs », relevant qu'il y a 150.000 ans, « l’homme de Bizmoune a inventé le concept du beau, de l’esthétique ».
Promouvoir l’écosystème patrimonial marocain
« Sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, nous nous attelons à mettre en place plusieurs projets afin de mettre en avant l’écosystème patrimonial marocain », a-t-il affirmé, citant à titre d’exemples l’organisation d’événements et d’expositions, l'édition de livres visant à sensibiliser les citoyens sur l'importance de ce patrimoine préhistorique et de sa préservation et la création de musées pour diffuser les savoirs et inciter les jeunes générations à préserver cet héritage universel.
Concernant le sujet de l’inscription de ces trésors au patrimoine mondial de l’UNESCO, afin de lui garantir une meilleure protection, le ministre a indiqué que « nous avons déjà inscrit plusieurs sites sur la liste du patrimoine national et nous travaillons actuellement sur un programme d’inscription au patrimoine mondial de l’Humanité des sites majeurs comme la grotte de Bizmoune et Jbel Irhoud ».
« Nous oeuvrons au quotidien à mettre en marche les Directives Royales pour construire le Maroc de demain, celui de la science, de la culture, de l'économie de la connaissance et du développement durable », a-t-il conclu.
(Avec MAP)
Pour le ministre : « Mettre en valeur ce patrimoine, le faire connaître au plus large public, aux élèves, aux jeunes et à toutes les autres catégories d'âge est une priorité pour nous au ministère »,
M. Bensaid a rappelé la découverte « décisive » du plus ancien Homo sapiens au Maroc, notant qu’elle a non seulement confirmé que le plus ancien du genre humain a vécu au Royaume, il y a de cela 300.000 ans, mais a aussi permis de rajouter une pierre à l’édifice de l’histoire de l’Homo sapiens.
La découverte au Maroc du plus ancien ADN d’Afrique datant de plus de 15.000 ans, signifie, quant à elle, que le métissage et la diversité culturelle du Maroc datent de bien longtemps, a précisé M. Bensaid.
Pour ce qui est de la découverte "exceptionnelle" de la plus ancienne parure du monde à Bizmoune (région d’Essaouira), fabriquée à partir de coquillages marins, et datant de 150.000 ans, le ministre a expliqué que « pour la première fois de son histoire, l’Homo sapiens fabrique une parure non pas à des fins utilitaires ou de survie, mais pour servir d'ornement, pour susciter le respect ou l'admiration de ses pairs », relevant qu'il y a 150.000 ans, « l’homme de Bizmoune a inventé le concept du beau, de l’esthétique ».
Promouvoir l’écosystème patrimonial marocain
« Sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, nous nous attelons à mettre en place plusieurs projets afin de mettre en avant l’écosystème patrimonial marocain », a-t-il affirmé, citant à titre d’exemples l’organisation d’événements et d’expositions, l'édition de livres visant à sensibiliser les citoyens sur l'importance de ce patrimoine préhistorique et de sa préservation et la création de musées pour diffuser les savoirs et inciter les jeunes générations à préserver cet héritage universel.
Concernant le sujet de l’inscription de ces trésors au patrimoine mondial de l’UNESCO, afin de lui garantir une meilleure protection, le ministre a indiqué que « nous avons déjà inscrit plusieurs sites sur la liste du patrimoine national et nous travaillons actuellement sur un programme d’inscription au patrimoine mondial de l’Humanité des sites majeurs comme la grotte de Bizmoune et Jbel Irhoud ».
« Nous oeuvrons au quotidien à mettre en marche les Directives Royales pour construire le Maroc de demain, celui de la science, de la culture, de l'économie de la connaissance et du développement durable », a-t-il conclu.
(Avec MAP)