Maroc environnement 2050 : « Arrêtez de planter des palmiers ! »
Les arbres nos alliés dans la lutte contre la pollution et la sécheresse

Le mouvement Maroc environnement 2050 passe à la vitesse supérieure. Après sa pétition en ligne anti-plantation de palmiers, le mouvement enrôle des ambassadeurs parmi les citoyens pour faire entendre sa voix auprès des présidents des communes…

 

  La bataille de Maroc environnement 2050 continue. Après avoir lancé en 2021,  une campagne sur les réseaux sociaux pour réclamer la suspension de la plantation aléatoire des palmiers dans les villes et les villages, le mouvement a enchaîné par une pétition  en ligne adressée au Ministère de l’aménagement du territoire national et celui de la transition énergétique et du développement durable. Lancée en septembre 2022, cette pétition dénonce  les choix environnementaux aberrants et réclame la replantation des arbres tout  en bannissant les palmiers dans les milieux inadaptés.

Trêve de palmiers !

En 2023, les activistes de Maroc environnement 2050 reviennent à la charge et semblent plus décidés que jamais à mener leur combat jusqu’au bout. « Nous nous adressons à vous aujourd’hui pour dénoncer une pratique territoriale insensée et dénuée de tout sens de responsabilité. Une pratique qui devient de plus en plus fréquente au grand dam du bien être de nos villes et de nos citoyens », note d’emblée le courrier adressé par le Mouvement aux présidents des différentes communes locales du Royaume.

Une missive au ton fort que le Mouvement compte généraliser via ses nouveaux « ambassadeurs » recrutés parmi des citoyens écologiquement engagés. « Vous étiez nombreux à nous demander de vous impliquez dans nos actions ; voici donc l’occasion en vous portant volontaires pour devenir ambassadeurs du mouvement auprès des responsables communaux », s’adresse la présidente du mouvement Salima Belemekedem aux  followers sympathisants de la page facebook « Trêve de palmiers ! Plantez des arbres ».

Passer à l’action

Un appel qui n’est d’ailleurs pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Car aussitôt lancé, plusieurs ambassadeurs fraichement enrôlés ont déjà adressé le courrier dénonciateur de Maroc environnement 2050 aux présidents de plusieurs communes. Casablanca, Tiznit, Meknès, Boufekrane, Taroudante, Tanger, Fès Sais, Martil, Sraghna, Oujda… ont reçu en quelques heures les doléances du mouvement tandis que d’autres suivront comme l’affirme sa présidente.

Cette dernière rappelle d’ailleurs l’importance de la préservation de la biodiversité du Maroc. « Notre pays est classé deuxième au niveau du bassin méditerranéen en termes de biodiversité. C’est donc de notre devoir de préserver cette grande richesse en protégeant les espèces végétales et en les valorisant au lieu d’introduire des variétés intruses et nullement adaptées au milieu naturel national », note l’architecte paysagiste et présidente du mouvement Maroc Environnement 2050.