Confessions dominicales. Le temps du chantage français est révolu
Emmanuel Macron. L'enlisement

La chronique d’Abou Wael Al-Rifi est une analyse politique, longue et argumentée où les faits sont rapprochés et analysés afin de parvenir à un résultat. Dans la présente chronique, il parle des relations entre la France et le Maroc et démonte comment le Maroc décide en toute souveraineté et que personne ne lui dicte la voie à suivre malgré toutes les formes de pression et de chantage qu’il peut subir, évoquant ce que fait la France en cette matière. L'Obsevarteur

L’auteur entame on analyse par une déclaration de l’écrivain Tahar Ben Jelloun dont il dit qu’elle a perturbé l'État profond en France, « lui faisant perdre la raison, le poussant à lancer ses outils de propagande, comme d'habitude, pour agir de manière malveillante et venimeuse afin de dissimuler la vérité dont tout le monde parle ».

Dans cette déclaration, Tahar Ben Jelloun, romancier et intellectuel internationalement connu, notamment dans le milieux francophones, a évoqué les raisons du différend maroco-français, par le "manque de respect de Macron pour le Maroc". Selon l’auteur, la valeur de cette déclaration réside dans le fait que T. Ben Jelloun attribue ses propos à des "sources fiables ». Il ne nomme pas ces sources, certes, mais sa stature et sa crédibilité l'empêchent de fabriquer lui-même une telle déclaration, qui ne fait, d’ailleurs, que confirmer ce qui circule depuis des mois parmi les élites françaises à propos de la cause du différend et la responsabilité de Macron. 

Position solide

La valeur de cette déclaration réside aussi dans son timing, car elle révèle l'état de légèreté, de précipitation et d'incertitude qui caractérise désormais l'Elysée et ses agents dans la gestion des dossiers intéressant les intérêts vitaux de la France, affirme Abou Wail. Après tous ces mois de désaccord, tous les rapports confirment, dit-il, l'absence de données concrètes qui confirment l’accusation d'écoute clandestine du président français ou d'officiels français, par le Maroc, et c'est ce qui met la France macroniste dans une position de grand embarras envers les Français puis le reste du monde. 

La suite de l’histoire est connue de tous. Selon l’auteur, « Tout est lié à l'état de faiblesse de la France à l'époque de Macron, prisonnière des intérêts de l'État profond, qui a utilisé tous ses outils pour abuser et subjuguer le Maroc, y compris des plateformes médiatiques, des organisations de défense des droits de l'homme et le Parlement européen, en plus du harcèlement des Marocains en quête de visas en plus du rapprochement avec le régime des caporaux  (appellation donnée aux dirigeants militaires algériens. NDLR) » .

La première chose qui retient l'attention dans cette affaire « durant toute cette période, c’est la force et la solidité de la position de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, son souci pour la souveraineté de l'Etat marocain et son rejet de tout comportement qui peut porter atteinte à cette dernière, quel que soit le degré de proximité avec ses auteurs et quels que soient les intérêts partagés », souligne le chroniqueur. 

La victoire du Roi Mohammed VI pour le Maroc et son refus des accusations sans preuves de la part de Macron, et du manque de respect au Maroc et à sa souveraineté, est « une preuve supplémentaire que le Maroc ne dépend de personne, qu’il ne marchande pas sa souveraineté qui ne peut faire l’objet de chantage » témoigne l’auteur. 

Les Marocains reçoivent cette nouvelle avec admiration pour Sa Majesté le Roi et sont convaincus que la confiance dans la monarchie repose sur l’histoire et sur des données solides qui soutiennent toutes la forte cohésion de la monarchie et du peuple et l'alignement national sur toutes les questions et intérêts du Maroc, souligne l’auteur qui voit dans cette position « une leçon pour toutes les élites hésitantes qui pratiquent le double jeu et qui ont peur de leur maman la France ».

Erreurs de jugement 

L’auteur soutient fermement que certains cercles décisionnels en France se sont beaucoup trompés vis-à-vis du Maroc lorsqu'ils ont pensé qu'ils pourraient le faire chanter avec des dossiers vides et de fausses accusations. L’Administration Macron s'est trompée dans ses estimations lorsqu'elle a supposé que les options du Maroc, loin de la France, étaient limitées, et l'État profond s'est également trompé dans l'évaluation de la puissance de ses moyens, pensant que l'assujettissement du Maroc n'était qu'une question de temps et que sa fermeté contre sa volonté ne durera pas longtemps, analyse l’auteur. 

Selon lui, l’État profond français n'a pas appris des leçons précédentes, et n'a pas compris que les temps ont changé, que les options qui s'offrent au Maroc sont nombreuses, que l'attractivité internationale du Maroc est croissante et que le pays dispose également d'outils de pression. « Cet état profond n'a pas compris que les décideurs de ce pays agissent suivant des motivations marocaines en fonction des intérêts du Maroc et des Marocains et rien d’autre », précise-t-il.

La France pensait que le facteur temps était en sa faveur, mais elle a découvert plus tard, qu’il était devenu un élément de pression qui alourdissait ses charges et rétrécissait ses marges de manoeuvres, estime l’auteur.

Macron et ceux qui le poussent, dit-il, oublient que Sa Majesté le Roi peut tolérer les offenses qui le touchent personnellement, mais n’accepterait jamais celles qui touchent la dignité des Marocains, la souveraineté du Maroc et l'indépendance de ses institutions.

L’auteur estime ainsi que l’échec français dans les relations avec le Maroc a coïncidé avec un échec global dans les relations avec les autres pays, ce qui a fini par convaincre les Français et les amis de la France que l'Administration Macron est le dénominateur commun à tous ces échecs, et que la poursuite de cette politique aggraverait davantage ces échecs dont seule la France paie le prix.

Du respect!

D'autre part, le Maroc a réussi à développer et à diversifier ses partenariats notamment avec l'Union européenne loin de la tutelle française, ce qui a désespéré et frustré l'État profond en France et l'a poussé à agir de manière émotionnelle sans réfléchir aux conséquences de ses actions qui n'ont pas la décence des actions d'un État de l’importance, de l'histoire et du prestige de la France, juge Abou Wail.

« Le fait que l'agence de presse française AFP ait publié des informations sur une activité royale dans la rubrique "Personnes et animaux" dépasse l’erreur professionnelle pour devenir une erreur politique, morale et diplomatique commise par la "vénérable agence" avec préméditation, suivant les consignes de « l'État profond » qui contrôle sa ligne éditoriale, note l’auteur. 

Selon lui, le fait que la « vénérable agence » ait annoncé « le retour du roi après une absence » dans sa couverture de l'activité royale a interféré avec les affaires marocaines sans en connaître les données et le cadre constitutionnel, légal et institutionnel qui la réglemente. « La France, dont les élites ont toujours critiqué le Makhzen, la monarchie et l'ingérence du Roi dans tout, se débarrasse de son outil de propagande pour soulever l'absence du Roi sans clarifier les faits sur la nature de cette absence et son soutien constitutionnel », dit l’auteur qui va alors poser quelques questions:

« Le Roi a-t-il manqué une activité ou une occasion qui nécessitait sa présence ? Le Roi a-t-il perturbé le travail de l'État et de ses institutions par rapport à l'une de ses prérogatives ? A-t-il manqué à un rendez-vous promis à quelqu'un ? 

Cette réaction française n’est-elle pas la conséquence du manque de réaction, voire du mépris des autorités marocaines pour les fuites des  services français via ses outils de propagande qui annonçaient la visite imminente de Macron au Maroc ? Cette tautologie ne confirme-t-elle pas que la « vénérable agence » n'est qu'un fouet entre les mains de l'État profond en France ? ». Autant de questions que l’auteur pose sachant que les réponses peuvent être trouvées aisément par ceux qui voudraient bien se donner la peine de chercher.

Plus précis, il rappelle: « Nous avions écrit, à l'approche de la visite de Macron au Maroc, qu'il n'existait aucune donnée confirmant son imminence; qu'il ne s'agit que de ballons d’essais et de cartes de pression sur le Maroc, et de souhaits français qui espéraient une réponse du Maroc ».  L’auteur explique qu’une rencontre entre Macron et le Roi Mohammed VI était entendue à l'époque comme une bouée de sauvetage pour la France à sa situation difficile. Ainsi, la France voudrait bien compter sur le Roi pour la sauver mais sans s'excuser pour son offense et sans revenir sur sa politique agressive vis-vis du Maroc. « Nous avions écrit à l'époque que cette méthode est ancienne et ne fonctionne plus avec le Maroc. 

Maintenant, nous affirmons que cette incitation française contre le Maroc indique l'état de faiblesse que l'équipe de Macron a commencé à ressentir concernant le dossier de la relation avec le Maroc et sa détérioration en raison de ses mauvaises décisions et de son recours à de fausses allégations qui n'étaient pas étayées par des faits », souligne l’auteur. « Ici, la France doit savoir que le Maroc ne sera pas le nettoyeur de ses fautes et de sa crasse; Macron et ses disciples doivent assumer leurs responsabilités vis-à-vis des Français et supporter les conséquences de leur politique, et surtout supporter les résultats de leur choix en faveur du régime des caporaux », met en garde le chroniqueur. 

Il tien à souligner néanmoins que le Maroc n'oblige pas la France, ni ne lui demande de rompre ses relations avec l'Algérie, car il ne s’immisce pas dans les affaires d’autrui. Mais il exige qu'il n'en soit pas victime et que cela ne se fasse pas aux dépends de ses intérêts.

La main des retraités 

Le recours de l'État profond à certains retraités pour fournir des services malveillants est l'expression de l'échec et du désespoir qui règne à l’Élysée, Avance Abou Wail. Lorsque Gérard Araud, l'ancien ambassadeur de France aux Nations unies, en Israël et aux États-Unis d'Amérique, a accusé le Maroc de faire chanter la France, il a commis un acte de désinformation, un mensonge. Il confirme l'état de détachement de la réalité qui régit le comportement et la pensée des outils de l'État profond qui ne s'est pas encore débarrassé de son approche coloniale, affirme l’auteur.

Malheureusement, dit-il, des gens comme Gerard sont toujours présents dans la cuisine de la prise de décision française, et ils pensent que le Maroc sans la France ne gagnerait pas la bataille de son intégrité territoriale, « alors que la vérité confirme que la série de victoires marocaines n'a rien à voir avec l'amélioration ou la tension des relations avec la France, et qu'elle est le résultat d'efforts continus avec de multiples parties qui sont devenues convaincues que la proposition marocaine de résolution du conflit est réaliste et juste. 

« Gerrard, familier de la diplomatie des chambres à coucher et de l’impudeur, n'a donc rien trouvé de mieux que de dire en 2014, que le Maroc n’est que « la maîtresse avec laquelle on couche tous les soirs, qu'on n'aime pas forcément, mais qu'on est forcé de défendre »? Gerard et ceux qui l'utilisent ne se sont pas réveillés de leur ivresse malgré toutes ces années, et on ne sait pas ce qui les pousse à maintenir la relation avec le Maroc, ni ce qui leur donne envie de visiter le Maroc aujourd’hui, ou rencontrer le Roi. « Evitez de mendier une visite officielle, par laquelle vous blanchireiz votre image devant les Français, à l’approche des élections! » Conseille l’auteur.

Ces méthodes françaises, dit Abou Wail, ne parviendront pas à rétablir les relations tant que les Français n'admettront pas leurs méfaits contre le Maroc, et tant qu’ils ne  présenteront pas des excuses aux Marocains pour l'offense et le préjudice que leur a causés leur politique, et tant que la France ne se débarrassera pas de l’illusion d’être le gardien du Maroc. Les décisions marocaines se prennent à Rabat, tient à préciser l’auteur. C’est notamment le cas pour le nomination d’un ambassadeur en France. 

« Des gens comme Gerard s'empressent de qualifier de chantage le refus du Maroc de nommer un ambassadeur en France, alors même qu'il s'agit d'une affaire souveraine marocaine et soumise à des arrangements dans lesquels la France n'a pas à intervenir, note l’analyse.

Machine de propagande 

« C'est l'occasion de rappeler à l'autre machine de propagande de l'État profond, France 24, qu'elle aurait dû avoir honte lorsqu'elle avait rapporté la déclaration de la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna selon laquelle l'organisation « État islamique » « ISIS » constitue toujours une menace pour la sécurité de la France ». Selon l’auteur, cette chaîne aurait oublié que c'est ISIS qui a permis à sa plateforme de diffuser et de communiquer avec le public, qu’elle a célébré son entretien avec le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abu Obeida Yusef Al-Annabi et qu’elle  a présenté comme une victoire professionnelle et un précédent journalistique qui lui a valu un an de « mendicité » obtenir cette « honneur ».  

"La chaîne n'a-t-elle pas fait preuve d'égoïsme en présentant la déclaration de ce terroriste, qui a déclaré que son groupe « se concentrait sur les combats en Afrique et ne visait pas l’Occident le sol français  ? Comment se fier à de telles déclarations officielles françaises quand, en fait, on voit leur contraire ? Comment les pays réunis à Riyad dans le cadre de la coalition internationale contre l'Etat islamique peuvent-ils prendre au sérieux ces déclarations tout en notant que le dialogue a coïncidé avec la libération de l'otage français Olivier Dubois, dont Al-Anabi a admis dans ce dialogue que c’est son organisation qui l'avait kidnappé ? Ne peut-on déduire de ce qui précède qu'il y a eu un deal similaire aux précédents qui ont abouti à la libération d'otages français en échange d'une rançon secrètement payée ? » Questionne Abou Wail qui estime que « c'est sur la résolution de ces contradictions que la France doit travailler pour gagner en crédibilité ».

La décision du Maroc est à Rabat et non à l'extérieur, et le rétablissement des relations telles qu'elles étaient avec la France nécessite des prérequis et des conditions. La balle est dans le camp de Macron et de son équipe.

Ces derniers « doivent apprendre du sort de la relation avec les « caporaux » qui est une aventure dépendant des sautes d'humeur du régime militaire du Palais Mouradia et l'état de schizophrénie qui caractérise la relation entre les Algériens et le régime militaire, dit l’auteur qui met en garde contre de telles émotions qui se font aux dépens du peuple algérien.

La paix libyenne

Les négociations de Bouznika entre les parties libyennes (la commission mixte libyenne 6 6) peuvent être décrites comme un autre exemple du succès d'une diplomatie calme et mature loin du battage médiatique et de la volonté de réaliser des gains étroits aux dépens des Libyens, ce qui est une extension de l'accord de Skhirat en 2015, soutient l’auteur. 

Le parrainage du Maroc, le calendrier exact et le consentement de toutes les composantes à s'asseoir à la table des négociations au Maroc, les sujets des négociations et les résultats des négociations sont des indications du respect et de la crédibilité dont jouit le pays auprès de toutes les parties concernées par le dossier libyen, qui ont intérêt à résoudre ce différend, explique Abou Wail. 

Pour lui, le succès du Maroc dans la gestion des négociations et l'état d'avancement auquel il est parvenu tiennent à un facteur fondamental et décisif, qui est le respect par le Maroc de son rôle de parrainage de la négociation sans s'immiscer dans les enjeux de la négociation, ni faire pression sur ses parties, ni parier hors des intérêts des négociateurs. D'autre part, ajoute-t-il, trois facteurs sont nécessaires pour appliquer ces recommandations. « Le premier de ces facteurs est la capacité des composantes de la négociation à convaincre leurs bases et à donner la priorité à l'intérêt et à la stabilité de la Libye. Le deuxième facteur est le soutien que la communauté internationale apportera aux parties libyennes pour mettre en œuvre les exigences de l'accord. Et le troisième facteur est la cessation de la perturbation de cet accord, que le système des caporaux a commencé à pratiquer sur certains volets de la négociation pour empêcher l’accord pour ne pas attribuer la solution au Maroc ». 

Le régime de Tebboune et Chengriha prend un risque avec la stabilité de la région, bafouant les intérêts de la Libye et ignorant le fait que le peuple algérien est affecté par la tension persistante avec un pays frontalier à cause de la haine aveugle du régime envers le Maroc, affirme l’auteur.

Le Maroc est réputé pour sa neutralité positive, et le succès de sa médiation est renforcé par la conviction de toutes les parties au dossier qu'il ne veut rien en retour de leur part et n'a aucune ambition pour lui en Libye, et que sa principale préoccupation est le sort et la stabilité de toute la région et le retour positif de tout règlement qui profitera à tous les pays de la région.

L’auteur exprime sa conviction que « le Maroc et sa diplomatie sont crédités de cet effort, de sa capacité à sortir ce dossier de l'impasse et de l’activation de la politique générale de l'État qui valorise son appartenance continentale et sa profondeur africaine, arabe et islamique en se préoccupant de la cause du peuple libyen et la patrie libyenne, qui mérite une meilleure situation ».

L’axe arabe

Dans une déclaration précédente, rappelle l’auteur, en surveillant les résultats des élections turques, nous sommes tombés sur le paradoxe du «succès» d'Erdogan et de la chute de l'erdoganisme. Ceux qui suivent aujourd'hui le rapprochement irano-saoudien s'appuient sur une conclusion similaire, représentée cette fois dans la chute de la politique expansionniste et hostile de l'Iran envers les pays arabes.

Pour l’auteur, le rapprochement saoudo-iranien est une autre preuve que les pays ne sont pas dirigés par le populisme, les slogans et les émotions chatouilleuses. « Le régime des mollahs est arrivé à sa fin et est contraint d'abandonner ses politiques sectaires et expansionnistes » indique-t-il. La normalisation des relations avec l'Arabie saoudite est une autre reconnaissance de son abandon de ses pions, qu'il utilise pour intimider les pays de la région en provoquant des troubles en leur sein avec des motifs politiques et sectaires d'incitation et de fragmentation. « L'Iran réussira-t-il à changer de peau et à sortir de la logique de la taqiyya, dans laquelle il ne voit aucune gêne religieuse ou politique ? » On verra répond le chroniqueur.

« Le retrait d'Erdogan de sa politique et de sa rhétorique populistes, et le retrait du régime des mollahs de sa politique de trahison contre les pays arabes et islamiques, auxquels il était trop hostile, « sont une preuve supplémentaire de la force de l'axe arabe, qui forme le noyau dur de la Ligue arabe » résume l’auteur qui précise que l'Iran est confronté à un test de confiance, de crédibilité et de capacité à être un facteur dans la résolution de nombreux conflits qu'il a causés, à commencer par ceux du Yémen et de Bahreïn en passant par le Liban, où il parraine la division, entrave l'élection du président et établit un État dans l'État, sans oublier la propagation du chiisme dans des régions historiquement sunnites. En plus, il soutient les mouvements terroristes et forme ses membres, comme c'est le cas avec le Front Polisario, soutient l’auteur.

C'est l'épreuve que subira l'Iran dans un avenir proche et ses relations internationales dépendront de son succès dans cette épreuve. Autrement l’axe arabe ne l'accompagnera pas dans cette voie à laquelle il est habitué depuis 1979.

Finalement que retenir de cette chronique pour la France?

L’auteur suggère que « la France devrait être un peu humble, vivre la réalité telle qu'elle est, corriger ses erreurs, rectifier ses faiblesses et se concentrer sur ses problèmes internes avant d’en aborder d’autres ».

La France macaroniste, ajoute l’auteur, doit prendre des décisions audacieuses pour réduire le niveau de tension qui menace sa paix sociale et revoir sa diplomatie qui la met à l'écart des enjeux qui façonneront le monde de demain. 

**related_articles[8836]**