L’été des Marocains est très particulier, il donne lieu à trois fêtes nationales importantes. Il s’agit de la Fête du Trône, celle de la Jeunesse et enfin celle célébrant la Révolution du Roi et du Peuple. Chaque date a son impact dans la mémoire collective, dans le récit national. Toutes les trois célèbrent la Nation et son incarnation, le Roi.

La monarchie est au centre de ces fêtes parce qu’elle est indissociable de l’histoire du pays. Depuis l’intronisation du Roi Mohammed VI, cette histoire s’accélère sur tous les plans. Le premier dossier réglé a été celui des droits de l’Homme.

Grâce à une expérience de justice transitionnelle unique, reconnue comme exemplaire par tous, le Maroc a soldé le passif de ces années, reconnu «les atteintes graves aux droits humains»,  indemnisé les victimes et surtout pris les mesures législatives interdisant tout retour à ces pratiques.

Sur le plan social, une véritable vision s’est installée, celle de la recherche permanente des moyens de lutter contre la pauvreté. D’abord, par l’Initiative nationale du développement humain (INDH) qui, grâce à un budget conséquent, finance une multitude de projets et appuie la création d’auto-emplois pour les plus démunis. Mais depuis deux ans, le projet de généralisation de la protection sociale est beaucoup plus ambitieux et permet d’assurer à tous un revenu et une couverture médicale.

Sur le plan économique, le pays a développé et développe des infrastructures portuaires, routières, aéroportuaires gigantesques. C’est ce qui lui a permis d’attirer des investissements, d'accroître son PIB, d’augmenter le revenu moyen par habitant et de se placer parmi les économies émergentes.  

Sur le plan diplomatique, la politique africaine, initiée encore une fois par le Roi Mohammed VI, permet au Maroc de devenir un pont incontournable pour les pays désireux de partenariat gagnant-gagnant avec le continent africain. 

En même temps, la voix du Maroc est respectée au niveau mondial, en dehors de tout alignement, parce qu’elle est celle de la sagesse, de la modération, de la paix et du respect des valeurs fondatrices du droit international.

Enfin, les résultats sportifs de l’Équipe nationale de football au mondial du Qatar puis dernièrement de l’Équipe nationale des moins de 23 ans sont inédits. Et ce n’est pas le fruit du hasard. Le Roi du Maroc a lui-même supervisé la construction de l’Académie de football qui porte son nom. Un travail de réorganisation des clubs permet à ceux-ci de dominer les compétitions africaines. Ces résultats exceptionnels sont  la concrétisation de la Vision Royale pour le sport en général et le football en particulier. 

Bien sûr, plusieurs défis sont encore à relever. L’Éducation nationale tarde à retrouver un niveau satisfaisant, d’où le nombre de jeunes sans qualifications, à très faible employabilité, ce qui renforce le taux de chômage qui dépasse 10%. 

La réforme de l’Administration a enregistré des résultats, mais les procédures bureaucratiques sont toujours lourdes, et enfin la justice tarde à trouver un rythme rapide, les tribunaux étant engorgés.

Sur tous ces domaines, la Vision Royale est claire, l’impulsion donnée par le Souverain est palpable, mais la mise en application a besoin de temps. Ce que les Marocains célèbrent cet été, c’est leur marche vers le progrès sous la conduite éclairée du guide de la Nation, leur Roi.