Des sources bien informées en Algérie révèlent que certains membres de la famille du général Rachid Harrat, qui était de son vivant patron de la sécurité des communications et des télécommunications à la Présidence algérienne, se posent des questions sur les vraies raisons de son décès. Officiellement, le général défunt aurait perdu la vie dans un tragique accident de la circulation.

«Officiellement seulement», rétorque des sources concordantes. Celles-ci lient la disparation de Rachid Harrat au «scandale» de la publication sur le site officiel d’Algérie Télécom de la carte géographique du Maroc montrant l’intégrité territoriale du Royaume. Un acte qui aurait été considéré comme prémédité au palais d’El Mouradia.     

La carte à l’origine du «scandale» a provoqué une vive polémique chez le voisin de l’Est du Royaume. Certains «observateurs», focalisés sur le Maroc, sont vite montés au créneau pour sonner le hallali, dénonçant une «grave erreur».

La capture d'écran de la carte «offensante» a enfiévré les réseaux sociaux. Certains algériens en ont fait un sujet sarcastique et l’ont publiée pour titiller le pouvoir en place. Surtout que le ministère algérien de la Communication avait précédemment décidé de révoquer le directeur général de la télévision publique algérienne, Chabane Lounakel, de ses fonctions immédiatement après la diffusion de la nouvelle de la qualification historique de l"équipe nationale de football marocaine pour les demi-finales de la Coupe du Monde «Qatar 2022». De là à reconnaître, ne serait-ce que par inadvertance, la marocanité du Sahara a été considéré comme le péché capital. 

Par pur hasard,  cet «incident» coïncide avec l’opération de saisie menée, dimanche 21 août, par des membres de la commission de la répression des fraudes pour la saisie à grande échelle des mini globes terrestres sur lesquelles figure, là encore, la carte du Maroc incluant le Sahara marocain.

Révélée par la webtv algérienne "visiontv", cette opération a été, elle aussi, la risée de la toile en Algérie et ailleurs. Et là encore, des têtes pourraient tomber...