Et pour cause, une baisse de la production pétrolière dans le cadre d'une série de réformes visant à relancer l’économie.

«Ce taux de croissance est inférieur aux 3,54% enregistrés au deuxième trimestre 2022 et peut être attribué aux conditions économiques difficiles que nous connaissons», a déclaré le Bureau d'État des statistiques (BES).

Tinubu a supprimé une subvention pétrolière populaire mais coûteuse et levé les restrictions sur les échanges de devises. Mais cette mesure a aggravé l'inflation à deux chiffres, alimentant la colère et la frustration d’une population aux prises avec une crise du coût de la vie.

Le Nigeria, premier producteur de pétrole d'Afrique, a enregistré une production pétrolière quotidienne moyenne de 1,22 million de barils par jour (mbpj) au deuxième trimestre, en baisse par rapport à la moyenne quotidienne de 1,43 mbpj enregistrée au même trimestre de 2022.

Le secteur pétrolier dominant, qui représente l'essentiel des recettes publiques et 90% des réserves de change, s'est contracté de 13,43%.