Des morts et des blessés ont été enregistrés en particulier dans la région d’El Haouz, épicentre de la secousse sismique ayant touché le Maroc hier, vendredi 8 septembre vers 23H11. La localité d’Amazmiz, à quelque 55 kilomètres de Marrakech, serait la plus endeuillée. Toutefois, aucun bilan officiel n’a été annoncé jusqu’à l’heure de la mise en ligne de ces informations.

En attendant, l’AFP a publié une dépêche, ce samedi 9 septembre à 2H24, évoquant la mort de 27 personnes dans la région de Marrakech et de 4 autres dans la province de Ouarzazate. L’agence précise s’être référée à des médias qui citent des sources locales dans les deux régions.  

La chaîne de télévision nationale 2M a publié, peu de temps après, une information annonçant la mort de neuf personnes à Aït Imlil, dans la région de Ouarzazate.

Par ailleurs, concernant les répliques que continuent à craindre les Marocains, celles-ci perdent en intensité et peuvent ne pas être ressenties par la population, selon le chef de division à l'Institut national de Géophysique, Nacer Jabour, contacté par la MAP.«Le choc principal a été suivi par des centaines de répliques, dont la plus forte a atteint environ 6 de magnitude», a-t-il relevé, notant que généralement les répliques ne sont pas de la même intensité que le séisme principal.Selon lui, les répliques ont tendance à perdre d’intensité à mesure que l’on s’éloigne de la zone de la faille sismique.«C’est la première fois depuis un siècle que le réseau instrumental enregistre un tel niveau de sévérité sismique au Maroc», a-t-il précisé.