Limogé depuis quelque de l’armée russe pour ses liens avec le groupe Wagner, Sergueï Sourovikine vient de réapparaître en Algérie. La mosquée d’Oran, et même le Coran ont été utilisés pour assurer la discrétion la plus totale à la visite de travail à ce général qui avait dirigé la première offensive russe en Ukraine, mais celle-ci a été ébruitée, par inadvertance.
Que mijote encore le régime algérien ? C’est la question que posent divers spécialistes en géopolitique depuis la réapparition en Algérie, de Sergueï Sourovikine. Ce général russe a disparu des radars depuis son écartement par Poutine pour ses liens avec Wagner.
C’est à la mosquée d’Oran où a été reçu le général vendredi 15 septembre, en compagnie de militaires russes en uniforme, qui a publié les photos de son accueil, avant de les supprimer. Preuve que cette visite devait passer inaperçue. Le choix de la mosquée d’Oran devait assurer cette discrétion, si ce n’était l’empressement du community manager de ce lieu de culte à publier les photos, probablement sans savoir qui y figurent.
La plupart de ces photos montrent l'Imam de la mosquée, Abou Abdallah Zebar, recevant chaleureusement Sergueï Sourovikine. On voit aussi ce commandant emblématique de l"offensive russe en Ukraine l’imam montrant un Coran à l’hôte du régime algérien.
Le général que l’on disait déchu est arrivé à la mosquée en tenue, presque civile, en compagnie de militaires russes, arborant, quant à eux, leur uniforme militaire. Selon des médias russes, il s’agit d’une délégation du ministère russe de la Défense.
Jusqu’à présent, aucune communication officielle n’a été faite à propos de cette visite ni de la part du régime algérien ni de la part des autorités russes.
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