Madagascar. Une loi pour castrer les violeurs d'enfants

Le Parlement malgache a adopté une loi autorisant la castration chimique et, dans certains cas, chirurgicale des personnes reconnues coupables de viol sur mineur.

Le texte a été adopté début février par l’Assemblée nationale, puis par le Sénat, et doit encore être validé par la Haute cour constitutionnelle (HCC), avant que le président Andry Rajoelina ne le promulgue.

Selon l’amendement, une peine de castration chirurgicale est prévue «à l’encontre des auteurs de viol commis sur un enfant de moins de dix ans», mais aussi la castration «chimique ou chirurgicale» contre les violeurs d’enfants âgés entre 10 et 13 ans, et chimique pour les violeurs de mineurs entre 13 et 18 ans.

Selon la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, il s'agit d'une mesure nécessaire en raison de l'augmentation du nombre de cas de viols d'enfants.

En 2023, 600 cas de viols de mineurs ont été enregistrés, a-t-elle déclaré, et 133 l'ont déjà été en janvier de cette année.

Avec AFP

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