PPS, le dindon de la farce?
Nabil Benabdellah

Dans toute farce il y a un dindon et l’évolution politique de ces derniers jours en a révélé au moins un. Le PPS, parti du progrès et du socialisme, qui s’est allié au parti islamiste conservateur, vit une expérience douloureuse. L’opposition et deux partis de la majorité, à laquelle appartient aussi le PPS, faut le préciser, ont rejeté une loi qui réduirait le nombre de sièges requis pour constituer un groupe parlementaire à 15. Ce sera toujours 20, alors que le PPS n’en a que 18. Donc il saute. Dans toute farce, il y a un dindon. Seulement pour Nabil Benabdellah et ses camarades, la farce est plutôt amère. Il promet de dévoiler les mains invisibles qui sont derrière ses ennuis. Il n’a pas intérêt à chercher très loin. Comme les ennemis d’hier de Benkirane, sont devenus ses amis, il est tout aussi possible que ses amis deviennent ses ennemis. C’était la leçon numéro 1. Après, c’est vrai le chef du gouvernement ira expliquer à ses partisans comment il a donné l’accolade à Salaheddine Mezour après l’avoir traîné dans la boue et raconté les histoires les plus salaces à son sujet. Le Maroc vient d’entrer dans l’ère de la vraie politique. Et c’est grâce à ceux qui ont fait de la morale et de l’éthique leur signe distinctif.

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