À partir de mardi, les fonctionnaires des collectivités territoriales entameront une grève nationale de trois jours. Cette action s'inscrit dans une série de manifestations programmées sur trois mois, comprenant des grèves et des sit-ins.
La coordination syndicale regroupant quatre formations syndicales, dont la CDT, l’UGTM, la FDT, l’UMT, et l’Organisation démocratique des collectivités locales (ODCL), ont décidé d’entamer une grève de nationale de trois jours à partir de ce mardi.
La coordination, porte-parole des fonctionnaires, déplore le gel prolongé des négociations et dénonce la détérioration des conditions sociales des travailleurs des collectivités territoriales. Ses revendications incluent une hausse salariale nette mensuelle d'au moins 2 000 dirhams, le règlement des dossiers administratifs en souffrance par l'adoption d'un statut général visant à améliorer les conditions professionnelles et sociales du secteur. L'organisation syndicale insiste également sur la nécessité de résoudre les problèmes liés à la gestion déléguée et au travail temporaire des employés saisonniers affiliés à l'entraide nationale.
Au-delà des aspects salariaux, la coordination exige la levée des restrictions aux libertés syndicales, la réintégration des fonctionnaires suspendus dans leurs fonctions tout en garantissant le droit de grève. L'intégration des diplômés dans les grades appropriés, en alignement avec les autres secteurs ministériels, est également réclamée "dans le cadre du respect du principe d'égalité". Enfin, la résolution du dossier des diplômés des centres de formation avec effet rétroactif et financier est une pierre angulaire des revendications.