On ne peut qu’être interpellés par ces gens, qui bien qu’occupant des postes officiels se compromettent avec des voix porteuses d’une certaine détestation de ce qu’est le Maroc, utilisant les Fake News, ou des faits sortis de leur contexte pour tenter d’atteindre leur pays en semant le doute. Même s’il faut rompre avec cette habitude de frémir, chaque fois qu’un plumitif, un écrivaillon, ou un escroc de la toile croit toucher la lune en niant au Maroc ses avancées, ces gens doivent être dénoncés, démasqués. 

 Loin de nous l’idée d’ostraciser la critique, celle-ci est un droit inaliénable de tout citoyen, à condition que son objectif soit le bien commun et non pas une forme de chantage mesquin, qui finit par lasser même ceux qui y cèdent par moment. 

 Le Maroc s’est choisi, librement, de manière largement consensuelle, un projet de société autour du triptyque démocratie, développement, modernité. Nous pouvons exprimer des désaccords quant aux moyens mis en œuvre, des critiques des retards pris dans la construction mais sans jamais remettre en cause l’ensemble de l’édifice. 

 C’est ce patriotisme qui doit nous animer, c’est-à-dire le choix de faire siennes les valeurs qui fondent le vivre ensemble. C’est aussi une lecture commune de l’histoire, de l’identité, du devenir souhaitable. 

 C’est une vue de l’esprit que de croire que les institutions ont besoin d’une armée de patriotes pour leur tresser des louanges. Les institutions marocaines sont fortes de leurs légitimités historique, démocratique et populaire. Par contre, nous avons besoin du patriotisme pour insuffler de l’enthousiasme dans ce que nous faisons, donner un sens à nos vies, à nos rêves.

Le patriote ne défend pas simplement les intérêts de son pays. Il partage les valeurs du socle commun avec ses enfants, son entourage, paye ses impôts, fait preuve de solidarité en cas de besoin. 

 Ceux qui préfèrent se perdre dans des manipulations, des bassesses, sont libres. Ils ne savent pas qu’ils s’élèveraient en optant pour l’affirmation de l’appartenance à ce grand pays, le Maroc.