SIAM. La filière M et les alliances productives
La Filière M et les alliances productives ont été au centre des discussions lors d’une rencontre organisée par Marjane group et l'ADA.

La Filière M et les alliances productives ont été au centre des discussions lors d’une rencontre organisée par Marjane group et l'agence de développement agricole (ADA) en marge du SIAM 2024. Point sur l’état d’avancement de ces projets.

« Depuis son lancement, le succès de la Filière M ne cesse de croître. Actuellement, elle représente près de 70 % des ventes de fruits et légumes dans nos magasins », déclare à l’Observateur du Maroc et d’Afrique, Ayoub Azami, PDG de Marjane Holding, lors d'une rencontre organisée par Marjane Group et l'Agence de Développement Agricole (ADA), en marge du SIAM 2024. Mohamed Bendidi, DGA du groupe en charge du marché BtoB, a également annoncé des chiffres significatifs, avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 298 MDH pour le programme en 2023.

Concrètement, une alliance productive constitue un partenariat tripartite entre des producteurs, un acheteur et l'État. Ce dernier accompagne les producteurs et les coopératives pour les mettre à niveau, afin qu'ils puissent répondre aux exigences précises de l'acheteur, qui fournit un cahier des charges détaillé. Selon El Mahdi Arrifi, Marjane a accordé des avantages significatifs aux producteurs de la filière M grâce à ces alliances productives. Cela leur permet de commercialiser plus aisément sur les surfaces de Marjane, entraînant des impacts positifs notables tels que l'augmentation du revenu des agriculteurs et l'amélioration de leurs conditions de vie. Il souligne que le partenariat avec Marjane Holding ne se limite pas à ce projet. Il fait référence notamment à une convention pour la commercialisation des produits de terroir des coopératives, en place depuis 12 ans et ayant généré d'importants résultats. « Actuellement, on compte exactement 158 coopératives qui vendent sur les surfaces de Marjane, avec un chiffre d'affaires annuel d"au moins 30 millions de dirhams au profit de ces coopératives », conclut-il.