Recherche agricole. Le Maroc et l'UE s'allient
Mohammed Sadiki, ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, et des eaux et forêts et Patricia LlombartCussac, ambassadrice de l’Union européenne au Maroc.

Le Maroc conclut un nouvel accord de partenariat avec l'Union européenne. Intitulé Ibtikar, ce projet a pour objectif de moderniser la formation et la recherche dans les domaines agricole et forestier afin de relever les défis de la transition écologique. Détails...

« L’appui au système de la formation et de la recherche, constitué de quatre établissements agricoles et forestiers marocains, vise le renforcement de la préparation des nouvelles générations de femmes et d’hommes décideurs, ingénieurs, enseignants, techniciens, conseillers et chercheurs du monde de l’agriculture, de l’élevage et des forêts pour faire face de façon encore plus efficace aux défis conjoints des dérèglements climatiques, de la régénération des ressources et de la biodiversité ainsi que de l’entrepreneuriat vert », explique Patricia LlombartCussac, Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc lors de la signature d’un accord de partenariat Maroc-UE dans le domaine de la recherche agricole et forestière, en marge du SIAM 2024.

Les institutions concernées par ce projet sont l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV), l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), l’Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès (ENAM) et l’École Nationale Forestière d'Ingénieurs (ENFI).

Objectifs et ambitions 

Concrètement, le projet Ibtikar (innovation) se fixe quatre grands objectifs. Il s’agit d’adapter les programmes d'études pour former une nouvelle génération de professionnels aux pratiques agricoles et forestières durables, de renforcer la recherche collaborative sur les enjeux de la transition écologique et du changement climatique, ainsi que la diffusion des résultats pour assurer la durabilité des systèmes alimentaires et forestiers. Le projet prévoit également de promouvoir le partage des connaissances entre les acteurs et la vulgarisation des pratiques écologiques, ainsi que de mettre en place un dispositif d'incubation pour soutenir l'entrepreneuriat dans les filières de production et de consommation durables.