Niger: Les ministres des AE de l'AES adoptent les textes fondamentaux de la future confédération
Les ministres des AE de l'AES. La Confédération avance

Les ministres des Affaires étrangères des trois membres de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), qui se sont réunis vendredi à Niamey, au Niger, ont adopté les textes fondamentaux régissant le fonctionnement de la future confédération en gestation entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

La réunion des ministres de l'AES s'est achevée avec l'examen et la finalisation de l'avant-projet du traité portant création d'une confédération, du projet de communiqué final et du projet de règlement intérieur du collège des chefs d'Etat, avant-projet et projets qui seront soumis au sommet des chefs d'Etat devant se tenir prochainement, indiquent des médias.

Les ministres des AE ont également réaffirmé leur engagement à l'opérationnalisation de la confédération, salué et félicité les autorités nigériennes pour la création du comité national chargé de l'opérationnalisation de la confédération, et réitéré la nécessité de mettre en place les mécanismes de solidarité au sein de l'AES.

Ils ont en outre exhorté les missions diplomatiques des trois pays à créer un cadre de dialogue et de concertation en vue de promouvoir la vision commune de l'AES auprès de leurs pays d'accréditation, et convenu d'impliquer la diaspora à travers leurs missions diplomatiques dans l'opérationnalisation de la confédération.

Au terme de cette réunion, les ministres ont réaffirmé leur ferme détermination à travailler ensemble en vue de faire de l'AES un "outil privilégié de défense, de diplomatie et de développement".

A rappeler que le Burkina Faso, le Mali et le Niger avaient déjà annoncé leur retrait de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), après avoir créé l'Alliance des Etats du Sahel (AES), un pacte de défense mutuelle conclu entre les trois pays en septembre dernier.

L'accord a été signé à la suite du coup d'État du 26 juillet 2023 au Niger, contre lequel la CEDEAO menaçait d'intervenir militairement.

L'AES a été créée pour aider à contrer d'éventuelles menaces de rébellion armée ou d'agression extérieure, selon les signataires. Les trois pays soulignent que " toute attaque contre la souveraineté et l'intégrité territoriale d'une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties ".

Avec MAP