Fraude fiscale. Lekjaa promet d'agir!
Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du budget.

Le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, a dévoilé une série de mesures pour contrer la fraude fiscale et garantir une politique budgétaire solide.

Dans un discours franc et déterminé, le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa a annoncé, lors d’une réunion de la commission des finances et du développement économique à la chambre des représentants, une offensive contre les fraudeurs fiscaux. Il a précisé que les pratiques frauduleuses qui privent l'État de ressources importantes et a mis l’accent sur l'importance de traquer les grandes entreprises et les individus qui tentent de contourner les lois fiscales pour échapper à leurs obligations.

Cette initiative s'appuie sur des technologies avancées, avec des programmes numériques sophistiqués pour surveiller les transactions financières suspectes. Grâce à ces outils, les autorités ont pu identifier des incohérences dans les déclarations fiscales, mettant ainsi au jour les manipulations orchestrées par les fraudeurs.

Pas d'augmentation de taxes

En parallèle, F.Lekjaa a assuré que le gouvernement n'augmenterait pas les taxes, mais s'engagerait à élargir leur assiette. Cette politique vise à garantir une plus grande équité fiscale et à renforcer les recettes de l'État sans imposer de nouvelles charges aux contribuables.

Il a été annoncé également l'ouverture de crédits supplémentaires de 14 milliards de dirhams pour soutenir les institutions et les entreprises publiques touchées par les fluctuations des prix internationaux, ainsi que pour couvrir les dépenses supplémentaires liées au personnel découlant du dialogue social entre le gouvernement et les partenaires sociaux.

Maintien des prix de l'eau et de l'électricité

Le ministre a souligné que sur ces crédits supplémentaires, jugés "urgents et nécessaires", 4 MMDH seront alloués à l’office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) en 2024 afin de maintenir les prix de l'eau et de l'électricité pour tous les consommateurs, en particulier les citoyens. Il a ajouté aussi que les tarifs des factures d'eau et d'électricité ne subiront aucune augmentation cette année, malgré les hausses successives observées dans plusieurs pays, y compris ceux qui dépendent de l'importation de matières premières pour produire de l'énergie électrique.

6,5 MMDH pour renforcer le pouvoir d'achat

Il a également détaillé que ces crédits incluent 6,5 MMDH pour mettre en œuvre les engagements du gouvernement pris dans le cadre du dialogue social, dont le coût atteindra 45 MMDH d'ici 2026, et concernera 4.250.000 fonctionnaires et salariés, notant que « la nouvelle approche adoptée par le gouvernement dans le dialogue social vise à renforcer le pouvoir d'achat de la classe moyenne, affectée par les fluctuations des prix au niveau international ».