La croissance devrait atteindre 2,8 % en 2024 et 2,9 % en 2025, marquant une hausse par rapport au taux de croissance économique de l’année 2023, qui avait ralenti à 2,3 % par rapport à l'année précédente, en raison de la baisse des cours du pétrole liée à la faiblesse de la demande internationale, indique l’institution financière dans son rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique édition 2024, publié dans le cadre des 59èmes assemblées annuelles de la banque. 

En 2024, cette hausse de la croissance économique, selon les prévisions de la BAD, devrait être portée par le dynamisme du secteur minier (manganèse, fer) et les investissements publics dans les infrastructures.

Par ailleurs, la BAD prévoit une baisse de l’inflation, qui devrait passer en dessous de l’objectif de 3 % fixé par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, pour atteindre 2,5 % en 2024 et 2,3 % en 2025, grâce à la politique monétaire restrictive de la banque centrale.

Toutefois, le déficit du budget public devrait continuer à se détériorer, pour atteindre 1,1 % du PIB en 2024, avant de s’améliorer à 0,7 % en 2025, en raison de l’augmentation des dépenses publiques (salaires, dépenses d’investissement).