Pour les intermédiaires d’assurances, la transition vers l’AMO est une menace pour leurs activités. Ils appellent l’ACAPS à trouver des solutions innovantes et à collaborer étroitement avec les acteurs du secteur pour accompagner cette transition et atténuer ses impacts sur leur profession. Le président de l’ACAPS, Abderrahim Chaffai a mis l’accent sur l'importance de s'adapter aux changements dans le secteur des assurances. Il a insisté sur le caractère inévitable de ces changements, tout en mettant en avant les aspects positifs qu'ils peuvent apporter.

A.Chaffai a mis en avant les initiatives prises par le régulateur pour élargir les opportunités dans le secteur des assurances. « Nous avons autorisé les intermédiaires à agir en tant qu'agents pour les sociétés de transfert d'argent, une activité prometteuse en termes de revenus. De plus, nous avons permis aux intermédiaires de gérer les sinistres pour le compte de compagnies d'assurance, même pour des clients qui ne leur sont pas propres, agissant ainsi comme des sous-traitants », a-t-il détaillé précisant «que l’ACAPS reste ouverte aux propositions de la profession concernant la diversification des métiers.

Cependant, le président de l’ACAPS a insisté sur le fait que l'élargissement du champ d'action est un moyen de développement crucial pour le secteur, mais qu'il y a des limites en raison de certaines activités jugées incompatibles. Il a également révélé que l’ACAPS explore actuellement, en collaboration avec la FMA, la possibilité d'étendre cette approche à d'autres domaines, comme l'assurance multi-risques habitation, où le taux de pénétration reste faible. Une étude est en cours, et les résultats seront dévoilés d’ici la fin de l’année. Le but est d"identifier les actions et les leviers pour insuffler une nouvelle croissance au secteur des assurances.