Il devrait briguer un second mandat, alors que d’autres candidats potentiels sont poursuivis en justice.

Élu président en 2019, Saied n'a pas officiellement annoncé sa candidature mais a déclaré l'année dernière qu'il ne céderait pas le pouvoir.

De son côté, l’opposition affirme que des élections justes et crédibles ne peuvent avoir lieu que si les hommes politiques emprisonnés sont libérés et si les médias sont autorisés à faire leur travail sans pression du gouvernement, rapporte Reuters.

Parmi les autres candidats : Abir Moussi, leader du Parti constitutionnel libre et candidate de premier plan selon les sondages. Moussi est en prison depuis l'année dernière, accusée d'atteinte à la sécurité publique.

D'autres candidats, dont Safi Saeed, Lotfi Maraihi, Nizar Chaari et Abd Ellatif Mekki, sont poursuivis pour des crimes présumés tels que fraude et blanchiment d'argent.

Mondher Znaidi, un candidat résidant en France, est également poursuivi pour suspicion de corruption financière.