Attentat contre Trump. Le dernier argument des extrémistes
Le projet de Trump réveille les extrémistes (Photo AFP)

La tentative d’assassinat contre l’ex-président américain Donald Trump à choqué le monde. Tous les dirigeants l’ont condamnée sans équivoque. Le monde fait face à la montée des extrémismes partout où la liberté est bien installée ou tente de s’installer.

L’extrémisme doit être compris ici comme toute tentative d’imposer une vision par la violence. Nous sortons du domaine politique pour retourner à la jungle, ce dont justement l’organisation humaine essaie de s’éloigner le plus possible.

La loi, la police, le parlement, l’organisation économique et financière sont établis pour policer la vie des humains. Pour que cela réussisse dans un pays, il faut un préalable, la paix intérieure. Or, cette dernière est liée à la paix extérieure. C’était le projet de Donald Trump président et c’est le projet de Donald Trump candidat une deuxième fois à la présidence.

C’est le premier président américain qui a grillé la ligne entre l’Occident et la Corée du Nord. Sa rencontre avec Kim Jong Un a été un événement disruptif. Son plan de paix au Proche Orient était aussi conçu au delà des frontières politiques et même psychologiques des acteurs de la région et du monde.

Les Accords d’Abraham ont pour but final de faire en sorte que tous les citoyens de la région vivent ensemble dans un espace de paix et de prospérité pour tous. Là aussi la solution du président Trump était disruptive. Et c’est cette disruption qui fait mal aux extrémistes dont le projet peine à convaincre par les procédés sains du dialogue et de la conviction.

Donald Trump constitue un danger pour eux. Au Proche comme au Moyen Orient et partout dans le monde des baronnies se sont constituées avec des intérêts énormes qu’elles protègent par tous les moyens possibles.

Quand Donald Trump est arrivé au pouvoir, ils ont vite compris que leurs intérêts allaient être gênés et c’était le cas. Le statu-quo était trop juteux pour les barons pour admettre le moindre changement. 

Si Donald Trump revient aujourd’hui après un mandat démocrate c’est sans doute parce que les Américains se sont rendus compte qu’il n’aurait jamais dû partir. On peut le penser et cet attentat est peut-être le dernier argument de ses détracteurs.