Selon le statisticien du gouvernement, le professeur Samuel Kobina Annim, le taux d’inflation de juin était le plus bas depuis plus de deux ans, ajoutant que malgré la baisse globale de l’inflation, l’inflation alimentaire a grimpé à 24%, tandis que l’inflation non alimentaire a chuté à 21,6%

Le professeur Annim a expliqué l’impact des fluctuations des taux de change sur les biens importés, ce qui a conduit à un taux d’inflation de 17,5 %.

«La question du taux de change est toujours importante, c’est pourquoi nous avons fourni une analyse des tendances de juin 2023 à juin 2024. La prédominance de l’inflation sur les produits importés peut être mise en relation avec la stabilité du taux de change», a indiqué Samuel Kobina Annim.

Selon lui, si la situation générale s’améliore, des disparités persistent entre les régions et les catégories de produits. Quatre secteurs à savoir : les boissons alcoolisées, le tabac et les stupéfiants, les restaurants et les services d’hébergement, ainsi que le logement, l’eau et l’électricité, ont enregistré des taux d’inflation supérieurs à la moyenne nationale.