Gassakys a indiqué que cette consolidation de la situation macroéconomique au premier trimestre de l’année 2024 est tirée par la relance des investissements dans le secteur pétrolier.

S’exprimant à l’issue de la deuxième réunion ordinaire du Cnef, il a indiqué que cette évolution se traduit par un excédent du solde budgétaire global base engagement hors dons et une augmentation de la masse monétaire.

De son côté, l’inflation projetée en léger repli, devrait se maintenir au-dessus du seuil communautaire à 4,0% contre 4,3% en 2023, en relation principalement avec l’inflation importée et les perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique.

Pour ce qui est des différents modes de financements de l’économie congolaise, le Comité a relevé une hausse de 11,8% de l’encours de crédits bruts accordés à la clientèle à 1496, 3 milliards de FCFA au 30 avril 2024 et une progression des créances en souffrances de 7,7% à 272,9 milliards.

Au niveau sous régional, le comité a relevé un taux de croissance du  Pib de la zone de 3,3% en 2024, contre 2,3% en 2023, soit une évolution globale positive des activités économiques, soutenue par le secteur pétrolier, minier, industriel et commercial, en dépit des niveaux encore élevés des prix à la consommation.