France. L’olympisme n’est pas négociable
Le président français Emmanuel Macron lancera ce vendredi les jeux olympiques.

Non, on ne peut pas accepter que la France, comme tout autre pays d'ailleurs, soit attaquée de cette manière aussi lâche. Son réseau ferroviaire a été saboté et on comprend que les auteurs de ces actes condamnables veulent faire le plus de mal possible au moment où les jeux olympiques allaient être lancés officiellement. Mais la France c'est la France.

Les Français ont fait des miracles pour offrir au monde les meilleurs Jeux olympiques de tous les temps. Ils ont créé, ils ont investi, ils ont communiqué et surtout, ils ont associé le plus de monde possible, notamment avec la flamme olympique. C’est la France qu’on aime, perfectionniste. 

On ne peut pas alors tolérer que quelqu’un, quel qu’il soit, torpille tous ces efforts et toute cette créativité. Les attaques contre le réseau ferroviaire d’aujourd’hui sont à condamner par tout le monde. L’olympisme est une idée universelle, toute atteinte à ses manifestations est une attaque contre l’humanité entière. La solidarité avec la France et son peuple va de soi et elle ne souffre aucune nuance. On est olympique ou on ne l’est pas. On est civilisé ou on ne l’est pas. 

La violence ne résoudra rien et elle ne fera pas flancher l’esprit olympique des Français, on les connaît très bien. 

Alors, quand on voit le réseau ferroviaire paralysé on comprend très bien le but des comploteurs. Ils ont attaqué une des infrastructures les plus utiles lors des jeux olympiques qui coïncident d’ailleurs avec les vacances. Et c'était le jour du lancement officiel par le président Emmanuel Macron. Certainement, ces attaques ne répondent pas à une problématique interne, les Français se bagarrent entre eux en politique, mais pour eux la nation est intouchable. 

Les Français sont le peuple européen le plus touché par le terrorisme, et il y a une raison à cela. Le pays qui est ouvert à tout le monde a toujours refusé d’outrepasser les règles démocratiques face aux menaces violentes et ceux qui les portent. 

Vive l’olympisme.