Selon la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Djami Diallo, ce projet, qui vise à lutter contre la dégradation des espaces agricoles et le changement climatique, sera mis en œuvre dans deux grandes régions du pays, notamment en Moyenne-Guinée et en Haute-Guinée.

Ses activités permettront d’apporter un appui à l’amélioration des pratiques agricoles pour une meilleure gestion des ressources naturelles. Il sera question aussi de la restauration des terres pour une bonne productivité agricole, et de l’appui aux coopératives et aux petits groupements des paysans.

Ce projet financé à hauteur de 9,5 millions de dollars par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), permettra à plus de 10.000 hectares de terre dégradés d’être restaurés et d’améliorer les pratiques agricoles sur plus de 15.000 hectares.

Au total, 40% du territoire national est concerné par ce projet de gestion intégrée des paysages dégradés, qui devrait permettre la retenue de plus de six millions de tonnes de carbone pendant les 20 prochaines années.