Crypto monnaies. Le Nigeria ouvre les vannes

Le Nigeria franchit un nouveau cap dans la régulation des actifs numériques avec l’octroi de licences provisoires à deux plateformes d'échange de crypto-monnaies, Quidax et Busha, par la Securities and Exchange Commission (SEC).

Cette décision marque un tournant dans l’approche du pays envers ce secteur en pleine expansion. Elle survient quelques jours après l’intention émise par le régulateur.«Les approbations de principe délivrées constituent une étape préalable à l'enregistrement complet par la SEC. Elles visent à assurer la protection et la transparence appropriées pour chaque produit ou service », a précisé la SEC dans un communiqué.Ces deux entreprises opéreront sous le régime du programme Accelerated Regulatory Incubation Program (ARIP), lancé en juillet 2024. Ce programme a été conçu pour encadrer les plateformes ayant démarré leurs activités avant l'adoption des règles sur les fournisseurs de services d'actifs virtuels en mai 2022.Selon le directeur général de la SEC, Emomotimi Agama, le programme ARIP permettra au régulateur de mieux comprendre les opérations des start-up et de définir des règles claires pour encadrer leurs activités.Le Nigeria est l'un des leaders mondiaux en termes d'adoption de crypto-monnaies. Environ 33,4 % des Nigérians étaient impliqués dans les transactions de crypto. Entre juillet 2023 et juin 2024, le volume des transactions en crypto dans le pays a atteint 56,7 milliards de dollars, soit une augmentation de 9 % par rapport à la période précédente.**related_articles[14266-Gazoduc Nigeria-Maroc. Un pont énergétique entre l'Afrique et l'Europe]**