Le film marocain «L’Esclave» récompensé en Russie
Le film «L’Esclave» de Abdelilah El Jouahri traite du thème de l'esclavagisme au travail.

Réalisé par Abdelilah El Jouahri, le film «L’Esclave» ou «The Slave» a été primé, mercredi dernier, au Festival international du film de Kazan «Altyn Minbar», qui s’est déroulé du 6 au 11 septembre 2024 dans la capitale du Tatarstan, en Russie. Lauréat de plusieurs récompenses internationales, le long métrage a reçu le prestigieux Prix du «dialogue des cultures entre les pays islamiques», au même titre que le film «Le paradis est sous les pieds de la mère» du cinéaste kirghize Ruslan Akun.

«L’Esclave» traite des relations au travail et de la place prépondérante qu’elles occupent dans l’existence individuelle et collective des personnes et des sociétés et se penche aussi sur la hiérarchie, le capitalisme, la lutte des classes, la déshumanisation et l’esclavagisme au travail.«Le 12e Prix international décerné à "L’Esclave” par un grand festival comme celui de Kazan est un motif de fierté pour moi en tant que réalisateur et Marocain, a confié Abdelilah El Jouahri. J’offre cette distinction à tous les Marocains et à S.M. le Roi Mohammed VI», a-t-il dit, en mettant en avant la sage politique du Souverain en faveur du cinéma marocain.Ce Prix consacre la place du Maroc et des Marocains en Asie en général et en Fédération de Russie en particulier, d’autant plus que le cinéma marocain n’est pas assez représenté en Asie contrairement à l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Afrique, a expliqué le réalisateur marocain.Dans une déclaration lue en son nom par le réalisateur marocain Jaouad Babili lors de la cérémonie de clôture et de remise des Prix, El Jaouhari a mis en avant le rôle du cinéma en tant que «vecteur de paix et d’harmonie entre les peuples du monde».Pour sa 20e édition, le festival a vu la participation de cinéastes de 40 pays et a présenté une sélection variée de 144 films, dont 51 œuvres cinématographiques en compétition officielle dans les catégories «Long métrage», «Court métrage», «Long documentaire», «Courts documentaire» et «Compétition nationale», qui inclut des œuvres réalisées au Tatarstan.(Avec MAP)