Présidentielle en Tunisie. Incarcéré, le candidat Ayachi Zammel, condamné à 12 ans de prison
Ayachi Zammel

Déjà placé en détention et successivement condamné à 20 mois puis à 6 mois de prison pour «falsification de documents», Ayachi Zammel a de nouveau écopé d'une peine de 12 ans de prison, mardi 1er octobre, en Tunisie.

Il s'agit de la troisième peine de prison prononcée contre Zammel en deux semaines, à quelques jours de l'élection présidentielle.Son avocat, Abdessattar Massoudi, qualifie le verdict « d'injuste et de farce ».Zammel, chef du parti d'opposition Azimoun, est emprisonné depuis le mois dernier pour avoir falsifié les signatures des électeurs sur ses documents de candidature, des accusations qu'il décrit comme fabriquées par le gouvernement de Kais Saied.L’industriel de l'agro-alimentaire et ancien député, est l'un des trois candidats retenus dans une liste définitive de l'Isie, aux côtés du président sortant Kaïs Saïed, et de Zouhair Maghzaoui, un ancien député de la gauche panarabiste.Ayachi Zammel, a été autorisé à continuer de se présenter aux élections alors qu'il est emprisonné.« Il reste en lice », déclare son avocat.**related_articles[14778-Tunisie. La croissance restera modeste]**