L’Iran n’est pas notre ennemi, c’est son régime théocratique qui l’est !
La jeunesse iranienne rêve d’un pays où règne la liberté
Alors que les tensions s’intensifient au Moyen-Orient, il est essentiel de rappeler une vérité fondamentale : l’Iran, en tant que nation et civilisation, n’est pas notre ennemi. Ce qui menace la paix et la stabilité, c’est le régime iranien actuel, une théocratie expansionniste qui instrumentalise la religion et manipule ses voisins.L’Iran, ce grand pays millénaire, mérite d’être vu à travers le prisme de sa culture, de son peuple éduqué, et non de ses dirigeants autoritaires.L’Iran, jadis appelé Perse, est l’une des plus anciennes civilisations du monde. Depuis l’Empire perse de Cyrus le Grand jusqu’à l’âge d’or des savants et des poètes, ce pays a contribué de manière extraordinaire à l’histoire humaine. C’est un foyer de la connaissance, des arts, des sciences et de la philosophie.Avicenne, dont les travaux médicaux et philosophiques ont influencé l’Occident pendant des siècles, est le symbole de cette grande tradition intellectuelle.Malheureusement, cet héritage est aujourd’hui écrasé par un régime qui préfère la répression à la lumière, l’obscurantisme à l’ouverture. Ce régime ne reflète pas l’âme profonde de l’Iran.Le peuple iranien est l’un des plus éduqués et ouverts du monde musulman. Malgré des décennies de dictature, de sanctions, et d’isolement, la population reste attachée à ses aspirations pour un avenir moderne et prospère.Les Iraniens, en particulier la jeunesse, rêvent d’un pays où règne la liberté d’expression, où les femmes et les hommes peuvent s’épanouir sans être entravés par des lois archaïques. Il suffit de voir le courage de celles et ceux qui, à travers le mouvement "Femme, Vie, Liberté”, défient le régime au péril de leur vie, pour comprendre que le peuple iranien aspire à un Iran libre. Leur combat pour la dignité est une source d’inspiration pour tous ceux qui croient en la justice et la liberté.Le chiisme n’est pas l’ennemi, c’est son instrumentalisation politique qui l’est ! Et Il est crucial de faire une distinction claire : la doctrine chiite, pratiquée par des millions de musulmans à travers le monde, n’est pas à l’origine des conflits actuels. Le problème réside dans l’usage cynique que fait le régime iranien de cette foi.Le gouvernement des mollahs s’est approprié la religion pour servir ses objectifs expansionnistes. Sous couvert de protection des chiites, le régime iranien s’ingère dans les affaires d’autres nations, soutient des milices comme le Hezbollah, et joue un rôle déstabilisateur au Yémen, en Syrie, et en Irak et au Sahara marocain.Ce n’est pas la religion qui est l’ennemi, mais l’interprétation qu’en fait une élite au pouvoir pour renforcer son influence régionale.Depuis la révolution de 1979, le régime des ayatollahs a poursuivi une politique d’expansion basée sur la déstabilisation régionale, cherchant à étendre son influence à travers des groupes armés et des alliances stratégiques. Cet expansionnisme s’accompagne d’une répression brutale à l’intérieur du pays. Les Iraniens vivent sous la menace constante de la police religieuse, des tribunaux révolutionnaires et des exécutions publiques.Ce régime n’hésite pas à réprimer son propre peuple pour maintenir son pouvoir, et à utiliser la violence pour exporter sa vision théocratique.Mais il existe un autre Iran, celui que nous devons soutenir et encourager. Cet Iran est composé de femmes et d’hommes courageux, d’étudiants, de travailleurs, d’artistes, qui aspirent à un avenir où leur pays peut vivre en paix avec ses voisins et prospérer.Un Iran débarrassé de la théocratie pourrait devenir un partenaire naturel pour la paix au Moyen-Orient. Cet avenir est possible, mais il nécessite un soutien international pour affaiblir le régime en place, et une solidarité sans faille avec le peuple iranien.Le moment est venu de soutenir la véritable âme de ce grand pays, et d’espérer un avenir où l’Iran, libéré de ses chaînes théocratiques, pourra renouer avec ses racines et contribuer à un monde plus juste et plus pacifique.