Le rendez-vous de la conservation

Marrakech vit, jusqu’au 21 juillet, aux rythmes de son 48e Festival national des arts populaires (FNAP) dédié aux femmes. Un festival ouvert à d’autres styles sans s’éloigner de sa trame initiale

Deux lieux dont un historique pour accueillir le doyen des festivals marocains. D’abord, le Palais saadien Badia qui est le reflet de la thématique de cette 48e édition, «La femme et les arts populaires». Y défilent, depuis le 17 courant, Aissawa de meknès, Ahouach de Tafraout, Gnaoua de Marrakech, Guedra de Goulimine… Avec une certaine fierté des organisateurs «Ce spectacle est rythmé par les apparitions et les discours de la célèbre actrice marocaine Zineb Smaiki, qui vient rendre hommage aux femmes et rappeler leur rôle majeur au sein des arts et des traditions populaires. Ainsi, il redonne à l’espace du palais sa grandeur et son prestige d’antan, et offre un cadre unique aux artistes et au public. Enfin, dans ce cadre là, patrimoine culturel matériel et immatériel du Maroc ne feront plus qu’un le temps du festival.» L’autre scène, celle à ciel ouvert du Théâtre Royal, reçoit une dizaine de formations nationales et internationales. Du Rif à la Corée, en passant par l’Atlas, le Sahara et le Souss. «Ainsi, nous avons l’occasion d’écouter des groupes comme Aïta Jeblia, d’apprécier les mélodies amazighes de Raïssa Fatima Tachtoukt ou encore d’assister au concert du groupe coréen The Gwandae, et à celui de la Compagnie Flamenca Estefania Cuevas ou encore l’Orchestre National de Barbès, ce dernier organisé en partenariat avec l’Institut français de Marrakech.». La Fondation des Festivals de la ville ouvre régulièrement le FNAP à d’autres genres musicaux «en respectant la ligne éditoriale du festival». Avec un souci de conservation. Et d’assurer que des passionnés d’arts populaires s’y plaisent malgré les différences «qui peuvent trouver un langage commun et des intérêts partagés» как разместить рекламу в google