Festival de Tanger : "Yenna...The bread crust", un film amazigh qui met en lumière la résilience de la femme marocaine
Extrait du court-métrage Yenna...The bread crust de Ayoub Ait Bihi.

Le court-métrage "Yenna...The bread crust" du réalisateur marocain Ayoub Ait Bihi, projeté lundi dans le cadre du 24ème Festival national du film (FNF) de Tanger, met en lumière la résilience et la lutte de la femme marocaine.

Le court-métrage de 28 min raconte l'histoire de la mère du réalisateur, Malika, une femme militante qui lutte pour gagner sa vie et subvenir aux besoins de ses enfants.
Le film Yenna...The bread crust met en lumière la résilience et la lutte de la femme marocaine.
À travers des événements du quotidien, le film illustre la résilience et la force dont fait preuve cette femme face aux obstacles qu'elle rencontre. A travers son regard singulier, le cinéaste a braqué le projecteur sur le personnage de sa mère, symbole de résilience et de lutte, qui, malgré tous les obstacles, a appris à confectionner des pâtisseries dans le but d'améliorer ses conditions de vie.Le film vise également à transmettre un ensemble de valeurs sociales et familiales, en explorant des thèmes tels que la dualité entre la vie et la mort, le succès et l'échec, ainsi que la perte et l'espoir.Le réalisateur et producteur, Ayoub Ait Bihi, a souligné que ce film, présenté pour la première fois lors de ce Festival, met en avant la femme marocaine engagée et combative, en particulier les mères qui travaillent et consacrent leur vie à leurs familles et à l'éducation de leurs enfants. Il a ajouté que le court-métrage retrace le parcours de sa mère, offrant ainsi une représentation élargie d'une catégorie importante de mères et de femmes marocaines, expliquant qu’il a choisi ce titre en langue amazighe en hommage aux mères, notamment dans les régions du Souss.Outre "Yenna...The bread crust", plusieurs films sont en lice pour la compétition des courts-métrages de fiction et de documentaire, notamment "Beneath a Mother's Feet" d'Elias Suhail, "Frères de lait" de Kenza Tazi, "Dernier jour" de Lakhdar El Hamdaoui, "Fils des Amazones" d'Otman Salil, "Frère" de Younes Bouab, "Mode d'avion" de Mohamed Amine El Ahmar. Il s’agit également de "Rachid" de Rachida El Garani, "Les jours gris" d'Abir Fathouni, "Pour moi" d'Intissar El Azhari, "Une mémoire pour l'oubli" d'El Houari Ghoubari, "Nejma" d'Abdellah Elmoukadem, "Silent Sighs" de Meryem Jabbour, "A Lamb, A Sheep and Ravens" d'Aymane Hammou et "Waking Up" de Saad Benidir.(Avec MAP)