Léger impact sur le tourisme

«L’industrie du tourisme et du voyage est l’un des secteurs les plus touchés par les états du calendrier lunaire, notamment le mois de ramadan », précise le HCP. L’institution précise dans une étude qu’elle vient de publier que les impacts liés à ce mois seraient, en effet, en mesure de contrebalancer substantiellement les acquis positifs de la haute saison, qui coïncide de coutume avec les mois de juillet et août. Et pour cause ! Lorsque le mois sacré tombe en pleine haute saison, ce n’est pas la joie chez les opérateurs touristiques et les voyagistes. Le HCP précise qu’un quart des nuitées globales et un tiers de celles des résidents sont en moyenne réalisés pendant les mois de juillet et d’août.

« Sachant qu’environ deux tiers des jours du mois de juillet seront des jours de jeûne, cet effet réducteur y est largement plus important, comparativement au mois d’août », précise les auteurs de l’étude. Et d’ajouter : « L’augmentation des nuitées globales au mois de juillet, en raison de la saison estivale, représenterait environ un tiers cette année. Cette appréciation saisonnière serait contrebalancée par l’effet

baissier dû au mois de ramadan ». Résultat : ce choc défavorable est évalué à -44% pour les nuitées globales et à -59% pour celles des résidents. « Ces deux impacts antinomiques seront, en définitive, à l’origine d’une perte de près de 10% au mois de juillet (22% pour les nuitées des résidents), soit l’équivalent de près 160 milles nuitées (115 mille pour les nationaux) », souligne le HCP. Du reste, selon la même source, les sept (ou huit) jours de jeûne que l’on observerait durant le mois d’août ne vont occasionner qu’une baisse de 6,5% des nuitées (-16% pour celles des nationaux). Conclusion : la haute saison serait peu ou prou sauvée durant ce mois, où les opérateurs touristiques réalisent généralement un supplément de plus de 34% (le double pour les résidents) par rapport aux niveaux moyens. Sur un autre registre, le transport par voie ferroviaire n’est pas non plus épargné par le chevauchement entre la saisonnalité et le mois de ramadan. « Le supplément saisonnier positif, afférent au mois de juillet et correspondant à 25% de l’activité des trains, serait largement annulé par la venue du mois de ramadan dans ce mois », note le HCP, qui évalue la baisse causée par le mois sacré à 52%. L’institution estime que la saisonnalité plus forte dans le secteur, observée durant le mois d’août (+38% d’activité en moyenne), est accompagnée par un effet de ramadan de moindre intensité (-11%), ce qui, à l’issue de la combinaison de ces deux effets contradictoires, impliquerait un surplus d’activité de 27% купить планшет за 1500 рублей