Le chef du gouvernement lance un nouveau round du dialogue social
Nouveau round pour le dialogue social. Mardi 22 avril, le chef du gouvernement a présidé des rencontres séparées avec les centrales syndicales les plus représentatives à Rabat. Le point sur les discussions.
La session d’avril du dialogue social a été lancée, mardi 22 avril 2025 à Rabat, sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et en présence de Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances, de Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget et Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement ainsi que Amal El Fellah, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'Administration.« Cette nouvelle session du dialogue social s’est déroulée sous forme de rencontres séparées et fructueuses avec les centrales syndicales », indique un communiqué du département d’Akhannouch. Après une première rencontre avec une délégation de l’Union Marocaine du Travail (UMT), conduite par le secrétaire général de la centrale syndicale, Miloudi Moukharik, le chef du gouvernement a enchaîné par une entrevue avec une délégation de l’Union Générale des Travailleurs au Maroc (UGTM), conduite par le secrétaire général de la centrale, Enaam Mayara, ainsi qu’avec une délégation de la Confédération Démocratique du Travail (CDT)conduite par Khalid Alami Lahouir, premier vice-secrétaire général. Il a également présidé une rencontre avec une délégation de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), conduite par le président de la confédération, Chakib Alj.« Au cours de ces rencontres, qui ont été marquées par un esprit positif et un dialogue responsable et constructif, il a été souligné que le gouvernement a pu respecter ses engagements relatifs à la mise en œuvre des accords signés avec les centrales syndicales », note le communiqué. Pour rappel, la session d’avril 2024 a été conclue par un accord sur un ensemble de points concernant principalement une augmentation générale des salaires dans le secteur public de 1000 dirhams nets en deux tranches.« La deuxième tranche devant être servie au mois de juillet prochain, au profit d’environ 1 million de fonctionnaires, en plus d’une révision à la baisse de l’impôt sur le revenu (IR) pour l’ensemble des fonctionnaires et salariés, qui atteint 400 dh pour les catégories à revenu moyen », explique la même source. L’accord avait également porté sur la revalorisation du salaire minimum dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales (SMIG), ainsi que dans le secteur de l’agriculture (SMAG) d’une part nouvelle de 10%.« Les discussions ont également porté sur le parachèvement de la mise en œuvre des engagements restants à caractère social, au traitement des défis inhérents aux conventions collectives », nous apprend le communiqué. Lors de ces rencontres, l’accent a été mis sur l’engagement du gouvernement à ouvrir les dossiers des catégories. « Le débat a également porté sur les dossiers relatifs au secteur des collectivités territoriales qui seront inscrits à l’ordre du jour de cette session dans la perspective de parvenir à des solutions dans les meilleurs délais, conformément au souhait des partenaires sociaux», détaille la même source.Ces rencontres étaient l’occasion pour les différentes parties de renouveler leur engagement à poursuivre l’approche participative notamment en ce qui concerne la mise en œuvre de certains chantiers et réformes, comme la réforme des régimes de retraite. Cette session de dialogue social a permis d’évoquer la méthodologie relative à la réforme des retraites suite à l’accord d’avril 2022 ainsi que la redynamisation de la commission nationale chargée de la réforme des retraites, indique le département d’Akhannouch dans son communiqué. D’autres dossiers ont été traités « conformément aux attentes des partenaires sociaux et économiques notamment l’amendement du code du travail », conclut la communiqué.