Jeudi soir, Anfa Park s’est métamorphosé en un écrin magique pour l’ouverture de la 18ᵉ édition du festival Jazzablanca qui s’étend du 3 au 12 juillet 2025. Dès les premiers instants, la scène principale a vibré au rythme de deux performances d’exception : Hindi Zahra et Seal ont enflammé le public, offrant des moments de grâce et d’émotion qui resteront gravés dans les mémoires.
Le rideau s’est levé hier soir sur Jazzablanca 2025 dans un éclat de virtuosité, donnant le ton d’une édition placée sous le signe de l’excellence artistique. Dès les premières notes, la scène principale d’Anfa Park s’est métamorphosée en sanctuaire musical, vibrante d’une énergie rare et profonde. Ce temple à ciel ouvert, dédié à l’expression libre et à la communion sonore, a accueilli une programmation inaugurale qui a largement transcendé les attentes.El Comité : une odyssée musicale entre Cuba et le MarocDès les premières notes, le groupe afro-cubain El Comité a insufflé une énergie brûlante à la scène 21. Le collectif cubain a livré un jazz engagé et chaleureux, mêlant improvisations fiévreuses et dialogues instrumentaux d’une grande intensité.Le moment fort du concert : une fusion audacieuse avec un Maâlem gnaoui, où guembri et percussions cubaines se sont entremêlés dans une transe envoûtante. Une collaboration saluée par de vifs applaudissements du public.Hindi Zahra : un retour ensorcelantLa chanteuse marocaine Hindi Zahra, de retour sur la scène de Jazzablanca, a livré une prestation d’une intensité rare. Fusionnant influences berbères, blues et jazz, elle a transporté le public dans un univers à la fois intime et mystique. Sa voix, à la fois douce et puissante, a servi de fil conducteur à un set profondément émotionnel, salué par une ovation du public.
Hindi Zahra- Jazzablanca 2025
Avec la grâce d’une muse et la puissance d’une conteuse, la chanteuse marocaine a tissé une fresque sonore où les murmures berbères se fondent dans les complaintes du blues, teintées d’improvisations jazz. Sa voix, tour à tour veloutée et perçante, a semblé suspendre le temps : un fil d’or vibrant entre mélancolie et élévation. Chaque inflexion, chaque silence, portait en lui une émotion pure, révélant un talent intemporel. Plus qu’un concert, c’était un voyage intérieur, une traversée des sens et des âmes.Seal : une légende toujours magnétiqueEn tête d’affiche de cette première soirée, Seal a livré un concert d’une profondeur vocale remarquable.Dès les premières notes, la voix de la star britannique – profonde, chaleureuse, presque mystique – a envahi Anfa Park, métamorphosant l’espace en une véritable cathédrale sonore. Chaque chanson semblait sculptée dans l’air, portée par un timbre unique et une maîtrise vocale qui défient le temps.
Seal- Scène Anfa Park-Jazzablanca 2025
L’interprète de « Kiss from a Rose » a revisité ses plus grands succès avec une intensité intacte, devant un public captivé.De ses titres les plus emblématiques comme « Killer » ou « Crazy » aux compositions plus récentes, Seal a subjugué les fans nostalgiques avec sa performance vocale d’une profondeur abyssale. Chaque morceau résonnait comme un hymne intemporel, rappelant à quel point son œuvre est à la fois ancrée dans l’histoire et toujours en mouvement.Mais au-delà de la musique, c’est la symbiose avec le public qui a marqué les esprits. Dans un échange vibrant et sincère, Seal a offert plus qu’un concert : une expérience sensorielle et émotionnelle, une véritable danse des âmes. L’aura scénique de l’artiste, mêlée à la ferveur du public, a élevé le spectacle au rang d’expérience transcendante.