Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a condamné le coup de force, tenté hier, 7 janvier 2019, par des militaires. Ces derniers ont pris d'assaut le siège de la radio d'Etat et diffusé un message appelant au soulèvement. Mais leur coup a été de courte durée. Le principal meneur a été écroué et deux de ses acolytes ont été tués.

"En tant que position de principe, le Secrétaire général s’est toujours opposé aux changements inconstitutionnels de régime, surtout lorsqu’ils sont opérés par la force, et à ce propos, il condamne la tentative de coup qui a eu lieu ce matin au Gabon", a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien à New York.

Et d’ajouter que le chef de l’ONU a été briefé sur les événements au Gabon et que son Représentant spécial pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall, est en train de "suivre de très près les événements, et il est prêt à offrir ses bons offices si nécessaire".

"Le Secrétaire général prend note que le calme semble avoir retourné à Libreville et appelle l’ensemble des acteurs à respecter la Constitution", a poursuivi le porte-parole.