Le Maroc vu par Oxford Business Group

Dans sa dernière publication, le cabinet d’intelligence économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) estime que le Maroc est un modèle de croissance durable et de stabilité en Afrique. Explications.

Par Rajae Oumalek

 

 

« Les efforts déployés par le Maroc ces quelques dernières années pour améliorer le climat d’affaires et

accroître les investissements dans les infrastructures et dans le secteur industriel connaissent de plus en plus de succès, notamment dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique. En poursuivant sur la voie de la libéralisation politique et économique, le royaume se positionne comme un modèle de croissance durable et de stabilité en Afrique », note le cabinet d’intelligence économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) dans son dernier rapport annuel pour l’année 2019.

Selon la même source, le Plan d’accélération industrielle 2014-2020 a permis au Maroc de devenir un constructeur automobile clé en Afrique tout en enregistrant des succès impressionnants dans d’autres secteurs dont l’aéronautique, l’agroalimentaire et le textile.

Aussi, la position géographique stratégique du Maroc lui permet de plus en plus de jouer un rôle de passerelle entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest. « La mise en place d’avantages fiscaux attractifs ainsi que la modernisation d’infrastructures telles que le port de Tanger Med ou la construction de 1.800 km de nouvelles voies rapides, l’expansion de son réseau ferroviaire et le développement de zones logistiques et industrielles ont entraîné une forte augmentation du nombre d’entreprises actives dans les domaines du transport et de la logistique », note le rapport.

Selon l’éditeur en chef d’OBG, Oliver Cornock, les grands secteurs industriels, principalement l’automobile, l’aéronautique, le textile et l’agroalimentaire, ainsi que le tourisme et l’immobilier offrent des occasions d’affaires intéressantes avec un retour sur investissement attrayant. « L’amélioration rapide de l’environnement d’affaires et les travaux en cours pour moderniser les infrastructures sont de bon augure pour attirer de nouveaux investissements. À plus long terme, les projets de développement de sources d’énergie renouvelables devraient contribuer à réduire sa

dépendance aux énergies importées. Il n’est pas étonnant que le Maroc ait été désigné comme étant la destination d’investissement la plus attrayante en Afrique par EY en 2017 ».

Bien que la croissance prévue du secteur industriel devrait se situer autour de 5 % entre 2016 et 2022, l’agriculture demeure le principal moteur de la croissance économique, contribuant pour 19% au PIB du pays. Le Plan vert marocain a contribué à la croissance du secteur et continue en participant

à la transformation de l’industrie afin qu’elle puisse faire face aux défis du futur comme la sécurité alimentaire, les changements climatiques et un marché mondial toujours plus concurrentiel.