Piqure douce

Il y a au moins un ministre qui ne souffle que son propre braséro. Pour Najib Boulif, le ministre des affaires générales et de la gouvernance, le Maroc a réalisé ces dernières années une « importante avancée en matière de gouvernance et de transparence ». Il ne se la pète pas bien sûr mais il faut le comprendre, depuis qu’il a pris ce ministère, la gouvernance a beaucoup changé au point que personne n’a senti ce changement. Ne dit-on pas qu’un bon infirmier est celui dont on ne sent pas la piqure ?