«Le Maroc continuera, comme il l'a fait depuis 1976, à investir chaque année dans la région du Sahara des montants en centaines de millions de dollars» a assuré l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU, Mohamed Loulichki. L’ambassadeur a mis les choses au clair. Les montants investis dans les provinces du Sud sont « sans commune mesure avec les revenus limités émanant des ressources locales et qui ne représentent même pas le 1/10 de ce que le budget de l'Etat marocain consacre à l'amélioration des infrastructures et des services publics en faveur de la population locale ». Cette réalité qui dérange le polisario et le peu de pays qui le soutiennent, devait être dite. Il y a mieux,  les phosphates de la région du Sud « ne représentent que 1,6% des réserves du Maroc et 0,5% des quantités exportées du Royaume ». M. Loulichki a précisé que le maintien de leur exploitation « répond à des considérations d'ordre social liées à la garantie de l'emploi pour les populations de la région ». L'ambassadeuri, qui intervenait lundi 14 octobre à New York, a réitéré la « disponibilité du Maroc à continuer à s'investir dans le processus de négociations dans le respect de l'intégrité territoriale du Royaume et son unité nationale».