IVG : Le Mouvement Anfass revient à la charge

Le Mouvement Anfass se réinvite dans le débat sur la problématique de l'interruption volontaire de grossesse (IVG). L'ONG, qui a déjà formulé une série de propositions en 2015 sur le sujet, souligne dans un communiqué que la légalisation de cette pratique une consécration du droit à la vie et de la libre disposition de son corps.

"Réviser le cadre légal est une nécessité d’autant qu’il existe un écart substantiel entre de nombreux textes juridiques et la réalité de la société. Cette incompatibilité inacceptable fait que nous sommes tous en situation de liberté provisoire. Ce qui autorise des pratiques répressives et autant de dérives de la part des institutions et des personnes.", constate le Mouvement, avant d'émettre les propositions suivantes :

- L’instauration d’un Comité d'Éthique national , instance consultative pour l’élaboration d’une loi générale de bioéthique encadrant des questions actuelles comme l’IVG, l’euthanasie, l’utilisation des embryons et cellules souches, la transplantation et le don d’organes, la gestation pour autrui, les thérapies géniques, etc.

- L’abrogation des différentes peines à l’encontre de la femme subissant l'IVG. La femme doit bénéficier du statut de victime dans tous les cas de figure et ne peut être poursuivie.

- L’IVG pratiquée en dehors des dispositions de la loi doit être sanctionnée.

- L’interruption thérapeutique de grossesse où le pronostic vital de la femme est en jeu doit être autorisée quel que soit l'avancement de la grossesse.

- Les malformations sévères :