Le ministre espagnol des Affaires étrangères raconte l’histoire de deux soldats qui se retrouvent devant un lion affamé. L’un des deux hommes enlève ses bottes et chausse des baskets. L’autre se moque :« tu crois que tu vas courir plus vite que le fauve ? ». Son camarade lui répond : « non, c’est pour courir plus vite que toi ! ». José Manuel Garcia-Margallo parle de la récession dont le pays commence à sortir. L’Espagne ne veut être jugée qu’en comparaison avec les pays qui sont dans la même situation.

Les efforts consentis commencent à porter leurs fruits. Ils sont souvent amers mais incomparablement plus juteux que ceux qui poussent en Grèce ou même au Portugal, emportés par le tsunami financier. La confiance qu’inspirent le gouvernement et le peuple est ce qui compte pour les organisations financières, les investisseurs étrangers, les touristes, etc. Dans le monde globalisé, l’image de marque d’un pays est un capital irremplaçable.