Qui a jamais entendu parler d'un comité tunisien de de soutien aux Sahraoui? Personne? C'est normal, il vient de bouger et sans jamais mettre les pieds au Maroc et encore moins aux provinces du Sud, ce comité affirme que les droits de l'homme sont bafoués au Sahara.  L'annonce de l'énorme budget de 750 millions de dollars (de quoi construire un grand et beau port) destiné à payer les organisations et les médias internationaux pour soutenir les thèses algériennes a commencé à rameuter les vendeurs de soutiens.

Que nous dit donc Monia Bousselmi, porte parole de ce comité?  "Nous avons constaté beaucoup de violation des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, d'où la nécessité d'élargir la mission de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme". Elle parlait à l'agence de presse algérienne évidemment. Elle n'a pas dit quand et comment elle a constaté ces violations. On veut bien savoir ce qui se passe. Elle n'en ajoute pas moins que le peuple sahraoui "subit l'emprisonnement, la torture et les agressions de toutes sortes, notamment à l'égard des femmes et estime qu'il est urgent de mettre fin à ce statu quo en permettant l'indépendance du Sahara occidental, conformément aux résolutions de l'ONU". A-t-elle lu ces résolutions? Elle ne le dit pas. Mais on n'a ps besoin de comprendre que non.

Monia Bousselmi a dit en outre que son comité travaillait d'arrache-pied en Tunisie pour sensibiliser sa population autour de la question sahraouie et que "Nous avons eu des échos favorables auprès de la classe politique, l'opposition et celle au pouvoir, ainsi qu'au sein de la société civile. Ils sont unanimes pour apporter leur soutien à la cause juste du peuple sahraoui".