La désinformation du polisario atteint des sommets

L’agence de presse algérienne confirme qu’elle est l’outil de propagande préféré des membres du polisario. C’est le seul canal par lequel ces derniers essaient de passer leurs messages aux Algériens. Le dernier en date est la sortie de Bachir Mustapha Essayd, « ministre d'Etat chargé de l'organisation dans le gouvernement de la RASD ». Pour lui, c’est le Maroc qui est « seul responsable de l’instabilité dans le Maghreb ». A cause des accords de Madrid du 14 novembre 1975 qui ont, dit-il, fait « obstruction aux relations entre les pays de la région ». Une autre lecture de l’histoire et de la réalité sur le terrain. Le membre du polisario insiste pour dire que l’Espagne est complice du Maroc du moment qu’elle a octroyé au Royaume un territoire qui ne lui appartenait pas. L’Espagne a donc eu droit à une critique acerbe. Ainsi, pour le « ministre », l’actuel gouvernement est le plus faible depuis des décennies. « C'est un gouvernement qui fait preuve de laxisme dans ses positions, marquées par des revirements et la soumission aux groupes de pression qui ont des intérêts au Maroc et qui bénéficient des largesses fiscales et de la main d'œuvre marocaine bon marché ». Il est de ce fait « le gouvernement le plus hostile et le plus irresponsable envers les Sahraouis ». D’ailleurs tous les gouvernements qui soutiennent le Maroc dans la lutte pour son intégrité territoriale ont été accusés des mêmes travers. Il faut soutenir le polisario pour être bien noté. Le plus drôle dans cette déclaration c’est lorsque le responsable soutient que « le Maroc n'avait aucun lien avec les Sahraouis, à l'exception du lien de voisinage et l'appartenance arabo- musulmane ». On ne va tout de même pas refaire l’histoire et reprendre dès le début. Il y a toujours eu des liens d’allégeance entre les populations sahraouies et les souverains marocains. Par contre l’Espagne n’a conquis aucun pays appelé république sahraouie. C’est ça la différence. Quant à savoir qui menace la stabilité dans la région, le « printemps arabe » ne laisse aucun doute. Les mercenaires qui sont allés tuer des Libyens et protéger Kadhafi ne sont-ils pas sortis des territoires algériens et de Tindouf, cette satrapie des temps modernes.